« La semaine dernière, j'ai ratés des shoots, l'anneau n'a pas été très sympa avec moi. Mais vous devez rester positif. Je ne laisse pas ce genre de choses m'embêter. Je savais que j'allais avoir un match qui allait stopper cette mauvaise série », a-t-il expliqué dans le Chicago Tribune.Cette capacité à rester lucide sur ses performances, à ne pas douter lorsqu'il galère et à ne pas s'enflammer lorsque tout marche, Boozer la tient en partie de John Lucas son premier coach en NBA à Cleveland.
« Quand je suis sorti de l'université, perdre me rendait fou, je n'avais vraiment pas l'habitude. En high school deux titres, à l'université un titre. Je suis arrivé à Cleveland et nous jouions dur mais nous n'étions juste pas très bons. C'était vraiment beaucoup d'émotions dans les hauts comme dans les bas », a-t-il confié.
« Mais j'ai eu un très bon coach en la personne de John Lucas qui m'a appris que c'est la NBA. Tu ne vas pas gagner tous les matches. Tu joues dans une compétition d'élite. Il a fait du bon boulot pour m'aider à me calmer. »Un état d'esprit et des qualités qui font aujourd'hui de Boozer un joueur important dans cette ligue, en 10 saisons il tourne, tout de même, à 17 points à 53,7% au shoot et 9,9 rebonds. Par Mickael Laviolle