« Je vais réussir car j’arrive revanchard », a-t-il lancé avec assurance en conférence de presse. Des propos rapportés par The Oklahoman. « Il n’y a aucune limite pour Cameron Payne. Quand on a prononcé mon nom, j’étais en train de regarder le mec de Yahoo ! Sports (Adrian Wojnarowski) et quand j’ai vu « Cameron Payne » s’afficher, j’ai remercié Dieu. J’étais surpris qu’ils me choisissent. Je pensais que je serais sélectionné plus tôt mais Dieu m’a envoyé à l’endroit idéal. Tout arrive pour une raison. Je suis heureux qu’Oklahoma City m’ait donné ma chance et je vais faire de mon mieux pour la saisir. C’est que j’ai fait à Murray et c’est ce que je compte faire à Oklahoma City. »Celui qui entend se faire connaître sous le diminutif de "Cam-Payne" n'attend désormais qu'une chose : s'entraîner aux côtés des deux vedettes du Thunder, Kevin Durant et Russell Westbrook pour franchir une à une les étapes qui lui permettront de se faire mieux qu'un surnom dans la grande ligue.
« Je suis impatient d’y être. Je suis sûr à 100% qu’ils vont faire de moi un meilleur joueur. C’est le plus important. Essayer de progresser chaque jour en affrontant ces gars-là. Voilà ce qui m’attend […] Je suis un combo-guard. Je peux jouer à l’arrière. Dans mon équipe de Murray, j’avais rarement à scorer. Peu importe ce dont aura besoin le coach, Cameron Payne est prêt à le faire. Je n’ai aucune raison d’être égoïste. Je suis un meneur de jeu, je dois être le joueur le plus désintéressé sur le terrain. Si je dois jouer 2, je le ferai. Ce sera la même chose si je dois jouer 5. »Et s'il entend s'inspirer du jeu de Russell Westbrook pour notamment développer son jeu à mi-distance, le natif de Memphis voue une admiration sans limite pour Tony Parker. En raison de son palmarès et de sa capacité à faire briller ses partenaires, le meneur français est à ses yeux LA référence de ces dernières années au poste de meneur.
« J’ai grandi en regardant jouer de nombreux joueurs mais principalement Tony Parker. C’est un gagneur. J’ai grandi en étant un gagneur. Quand je perdais, c’était vraiment des moments difficiles à traverser. Quand je regardais Tony Parker, je voyais la manière dont il contrôlait son équipe mieux que n’importe quel meneur de la ligue. Vous pouvez le mesurer à la quantité de titres qu’il a remportés. Lui et Tim Duncan sont les leaders de cette équipe et j’ai endossé ce rôle de leader. J’ai l’impression de faire la même chose qu’eux et j’ai encore envie d’apprendre pour progresser. »Progresser pour devenir un jour un meneur aussi reconnu "TP" ? C'est tout le mal que l'on peut souhaiter au gamin de 20 ans qui n'a plus qu'à se mettre au travail dans l'espoir de connaître la même trajectoire que son idole.