Caitlin Clark : malgré les défaites et l’agitation, ses débuts sont exceptionnels

Caitlin Clark fait un bien meilleur démarrage qu'il n'y paraît en WNBA.

Caitlin Clark : malgré les défaites et l’agitation, ses débuts sont exceptionnels

Entre Charles Barkley qui demande aux autres joueuses WNBA d'arrêter de la "détester", LeBron James qui propose un point de vue un peu paternaliste et certains fans sur les réseaux qui crient à la fraude parce qu'elle n'a pas démarré aussi fort qu'ils le pensaient, Caitlin Clark vit des premiers jours pour le moins agités dans le monde professionnel. Et pourtant ! Malgré l'entame sans victoire d'Indiana, qui a perdu tous ses matches (5) depuis le début de la saison - le dernier en date face à Seattle la nuit dernière (elle a posé 21 points, 7 passes et 7 rebonds) - ce que réalise Clark est exceptionnel au sens littéral du terme.

Bien que l'on sente qu'elle a encore une énorme marge de progression, l'ancienne star des Iowa Hawkeyes  fait déjà des choses que très peu d'autres joueuses ont fait avant elle. Après cinq matches, Caitlin Clark a déjà compilé 89 points et 29 passes décisives. Seules deux joueuses avant elle avaient totalisé au moins 85 passes et 25 passes décisives après leur cinq premières apparitions en WNBA : Candace Parker, la légende des Sparks et du Sky fraîchement retraitée, et Sabrina Ionescu, la meneuse star du New York Liberty.

Pour ce qui est de ses moyennes par match, Clark tourne pour le moment à 17 points, 5.5 passes et 5 rebonds en 31 minutes, le tout à 41.2% d'adresse globale et 34% à 3 points. Il est évident que ces pourcentages-là vont monter. Idem pour les pertes de balle, où elle réduit petit à petit ses erreurs après un démarrage à 10 turnovers sur son premier match (elle est 6.5 TO par match désormais).

Peu importe le nombre de matches que remportera le Fever cette saison. L'important n'est pas là. Caitlin Clark et ses coéquipières apprennent à se connaître et développent une alchimie qui leur servira à court, moyen et long terme. Collectivement, il y a du mieux soir après soir. Il faut prendre en compte le fait qu'Indiana est une équipe jeune, contrainte d'affronter 11 équipes dont la plupart sont plus expérimentées et ont un star power supérieur.

A l'image de ce que l'on réclamait pour Victor Wembanyama et les Spurs, il faut patience garder pour Caitlin Clark et le Fever. Lorsqu'il y aura une petite accalmie médiatique et une prise de recul, tout le monde se rendra compte que le potentiel de la meilleure marqueuse de l'histoire de la NCAA est aussi élevé que prévu.

Déjà plusieurs types de défenses sur Caitlin Clark

Charles Barkley, sa sortie est catastrophique... LeBron aussi d'ailleurs mais LeBron elle est plus ambigüe, dans le plus pur style LeBron passif/agressif. Et en fait il parle beaucoup plus de lui et de son fils que de CC qui est un prétexte.
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