Comment un pile ou face a complètement changé le destin des Bucks et des Suns

Tous les deux candidats au premier choix de la draft 1969, celle de Kareem Abdul-Jabbar, les Suns et les Bucks ont été départagés au tirage au sort.

Comment un pile ou face a complètement changé le destin des Bucks et des Suns
Il fut une époque où la NBA ne s’embêtait pas avec la loterie. La draft existait déjà en 1969. Mais à l’époque, la ligue se contentait d’un tirage au sort pour déterminer laquelle des deux équipes dernières de sa division allait hériter du gros lot. Cette année-là, les Milwaukee Bucks et les Phoenix Suns, deux équipes intronisées dans le championnat un an auparavant, étaient donc à la lutte. Avec un beau cadeau à la clé : Kareem Abdul-Jabbar. Encore appelé Lew Alcindor avant sa conversion à l’Islam, le pivot était tellement dominant que la NCAA a été contraint de changer ses règles. Il sortait de quatre saisons à UCLA avec des statistiques ahurissantes (26 et 15 sur l’ensemble de son cursus). Un homme capable de changer le destin d’une organisation. Et donc tout s’est joué sur… un pile ou face. Les Suns avaient pourtant gagné 11 matches de moins que les Bucks à l’issue de la saison (16-66 contre 27-55). Mais c’est bien Milwaukee qui en est sorti vainqueur. La franchise du Wisconsin a été heureuse sur le lancer de pièce et elle a pu mettre la main sur Jabbar. Un coup de chance lourd de conséquence. Parce que deux ans plus tard, en 1971, la superstar menait les Bucks en finales NBA avant de leur offrir leur premier titre. Ils y sont retournés en 1974, cette fois-ci sans l’emporter. Le club n’avait plus atteint ce niveau de la compétition depuis, jusqu’à la qualification de Khris Middleton, Giannis Antetokounmpo et de leurs coéquipiers. Les Suns, eux, se sont retrouvés avec Neal Walk. Un basketteur correct mais jamais All-Star. Ils ont tout de même atteint les finales en 1976, sans l’emporter. Ils auraient probablement connu une histoire bien différente s’ils avaient misé sur le bon côté de la pièce… Finales NBA : Une grande première depuis 2010 grâce à Booker et Giannis