« Il n'a aucune excuse. Ça a commencé par : 'J'ai été mal diagnostiqué'. Attends deux minutes... Tu es payé 18 millions de dollars et tu penses qu'ils vont essayer de précipiter ton retour ? Tu n'as pas joué pendant la majeure partie de la saison cette année. Et tu es le go-to-guy. Tu es le visage de la franchise. Et tu veux dire qu'ils n'ont pas agi dans ton intérêt ? Tu te fous de moi ?! », s'est indigné Bowen sur les ondes de Sirius XM NBA Radio.
« Je pense qu'il est mal conseillé. Et je pense qu'on commence à voir, c'est que c'est quelqu'un à qui on donne des conseils qui ne sont pas les bons. Tu a été protégé à San Antonio. Tu es arrivé à une époque où tu pouvais t'appuyer sur Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili. »
L'ancien chien de garde des Spurs, désormais consultant TV pour les Clippers, s'étonne également que le joueur de 26 ans n'ait jusqu'à présent pas pris le soin de prendre la parole afin de clarifier la situation.« Pas une seul fois Kawhi ne s'est exprimé: 'Vous savez quoi ? Hey, j'adore être à San Antonio'. Ou au contraire pour dire : 'Je ne peux plus supporter ce qu'il se passe ici à San Antonio'. Il n'a jamais rien dit. »
Et Bruce Bowen de reprocher à Kawhi Leonard d'avoir choisi de poursuivre sa rééducation à New York plutôt que de venir soutenir l'équipe. Notamment durant les playoffs où les Spurs sont tombés dès le premier tour face aux Warriors.« En tant que joueur, si je suis le leader de l'équipe et que mon équipe est toujours en course en playoffs, je suis avec mes coéquipiers. C'est une question de camaraderie. C'est une question d'amitié. Et il ne l'a pas fait. C'est ce qui a activé les sirènes et le signal d'alarme qui font que je me demande s'il est vraiment investi. Je ne veux pas m'appuyer sur un joueur qui n'est pas prêt à soutenir ses coéquipiers au moment où ils en ont le plus besoin. »
Pas sûr que cela aide les Spurs à recoller les morceaux avec leur franchise player qui semble s'éloigner chaque jour un peu plus de San Antonio. Le feuilleton continue et l'été s'annonce plus chaud que jamais dans le Texas...