« On était attendu en playoffs, ce n’est qu’une étape de plus », tempère Paul Pierce au New York Post. « Nous sommes heureux de notre qualification mais ce n’est pas notre objectif final. »
Le retour des lions indomptables
Les Brooklyn Nets reviennent de loin. Après un début de saison cauchemardesque, on pensait la franchise favorite pour le trophée du plus beau flop de la saison. Nouveaux riches, les New-yorkais ont touché le fond lorsque Brook Lopez s’est à nouveau blessé. Out pour toute la saison. Et pourtant, quelques mois plus tard, Joe Johnson et ses coéquipiers ne s’arrêtent plus. Les vieux briscards ont même bouclé le mois de mars avec le meilleur bilan de la Conférence Est, au moment même où Miami et Indiana commencent à accuser le coup. Finalement, la blessure du pivot All-Star des Nets a changé la donne.« Cette blessure nous a métamorphosé, elle a changé notre paysage », confie Jason Kidd à ESPN. « Notre jeu était axé sur Brook et désormais, nous sommes ce que l’on appelle une ‘équipe de petite taille’. »En effet, les Brooklyn Nets se sont trouvés une identité (notre analyse sur leur jeu « small ball ») en l’absence de Brook Lopez. Shaun Livingston s’est révélé dans le cinq de départ. Joe Johnson et Paul Pierce sont montés en régime. Andray Blatche et Mirza Teletovic sont des options offensives de choix en sortie de banc. L’équipe de Jason Kidd a des atouts à faire valoir. Sans compter que ses joueurs défendent dur, même en l’absence d’Andrei Kirilenko et de Kevin Garnett – à noter le bon passage du rookie Mason Plumlee, un joueur intéressant.
Les Brooklyn Nets, intraitables à domicile
Les Brooklyn Nets ne sont pas terrifiants mais ils sont du poil à gratter pour n’importe quelle grosse équipe de la Conférence Est (Combien y-a-t-il de grosse équipe dans la Conférence ? Mystère). Les déplacements de l’autre côté de l’East River sont toujours périlleux. Depuis février, les Nets se sont offerts, entre autre, le scalp des Spurs, des Bulls, des Grizzlies, des Suns et donc des Rockets à domicile.« On essaye juste de protéger notre terrain. Nos adversaires viennent et on fait en sorte qu’ils repartent avec une défaite. C’est le même tarif pour tout le monde », explique Shaun Livingston.Dans ces conditions, les Brooklyn Nets peuvent désormais rêver de jouer avec l’avantage du terrain dès le premier tour. En effet, la franchise est à portée de fusil des Chicago Bulls et des Toronto Raptors, troisièmes ex-aequo. Quoi qu’il advienne, les Nets ont fait le plus dur en remontant la pente pour finalement se qualifier pour les playoffs. A eux de réveiller le zoo au mois d’avril.