« J’ai dormi toute la journée, je me suis réveillé et je suis retourné me coucher », raconte Paul Pierce au Wall Street Journal.Il y a bien une raison pour laquelle la ligue n’a toujours pas implanté une franchise en Europe. Si les voyages d’un bout à l’autre des Etats-Unis sont déjà fatigants, ceux sur le Vieux Continent ont pour conséquences de fragiliser la forme des joueurs. C’est encore plus le cas pour une équipe de vieux briscards comme les Nets.
« Il faut être un joueur pour comprendre ça. Le décalage horaire, le trajet, la nourriture… Il faudrait être ici bien plus d’une semaine pour vraiment recharger les batteries, » assure Shaun Livingston.Les Brooklyn Nets ont pris l’avion dimanche depuis Londres. Ils auront donc cinq jours de repos avant d’affronter Atlanta. Un luxe qui possède aussi son lot d’inconvénients comme l'explique Andrei Kirilenko :
« On passe la majorité de notre temps assis. C’est le problème. Vous assis dans le bus, dans l’avion. Regardez Kevin Garnett. Ce mec fait plus de 2,13 m et il a 40 balais (37 – NDLR). Il est obligé de s’allonger par terre quand on voyage. C’est dur de se préparer à jouer après ça. »Alors que les hommes de Jason Kidd affichent un regain de forme depuis quelques jours, ils devront désormais lutter contre leur corps pour tenir le coup jusqu’en avril… voire plus.