Dans une cuvée 2024 présentée comme faible, Bronny James s’impose, sans le moindre doute, comme le rookie le plus médiatique de sa génération. Il suffisait de voir l’attention portée au fils de LeBron James lors de sa grande présentation devant les médias.
A ses côtés, le jeune Dalton Knecht, pourtant sélectionné au #17 pick et destiné à un plus grand rôle sportif, n’a pas eu le même traitement. Mais à 19 ans, le natif de Cleveland ne découvre pas cette atmosphère.
Avec l’ombre constante de son père, Bronny a été préparé à gérer la pression depuis des années.
Une pression amplifiée pour Bronny James
Avec un contrat garanti sur plusieurs années, il aura la certitude de figurer parmi les 15 joueurs de l’effectif californien en 2024-2025. Un choix fort de la part des Lakers, qui a entraîné, comme sa Draft, de nombreuses réactions.
Fils de LeBron, Bronny fait l’objet de critiques assez faciles : il serait uniquement présent pour faire plaisir à son père. De son côté, il tente d’ignorer les bruits extérieurs à son sujet.
"C'est sûr, la pression est amplifiée. Je l'ai déjà vu sur les réseaux sociaux... et sur internet... où l'on dit que je ne mérite peut-être pas d'avoir cette opportunité. Mais j'ai été confronté à ce genre de choses toute ma vie. Ce n'est donc pas différent.
Mais les choses sont plus amplifiées, c’est une certitude. Je vais faire avec", a-t-il confié.
Dans l’histoire de la NBA, jamais un #55 pick n’a eu besoin de faire face à "une pression amplifiée". Dès sa première conférence de presse dans la Ligue, Bronny a pourtant été clair sur le contexte autour de lui.
Et bien évidemment, sa sélection aux Lakers, une franchise mythique où se trouve son père, amplifie encore la machine médiatique. Pourtant, il n’avait jamais réellement pensé à évoluer avec son père à un tel niveau.
"Je n’ai jamais réellement pensé à ça, jouer avec mon père en NBA. Après bien évidemment, ça se trouve dans un coin de votre tête, mais ce n’était pas mon objectif", a-t-il assuré.
Dès cet exercice 2024-2025, cette association père-fils va pourtant bel et bien devenir une réalité.
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Aucun cadeau des Lakers
Avec la Summer League à venir, Bronny James va avoir l’opportunité de faire ses preuves avec les Lakers. Et malgré un contrat garanti, il a tout de même de bonnes chances de passer par la case G-League afin de poursuivre son développement.
Une belle opportunité dans la carrière du jeune talent, qui n’a pas franchement réussi à exprimer ses qualités à USC après son problème cardiaque. Et il a d’ailleurs tenu à afficher sa reconnaissance.
"Tout a été surréaliste, j'essaie juste d'assimiler tout cela. Je suis extrêmement reconnaissant de tout ce que JJ et Rob m'ont donné. J'ai hâte de me mettre au travail", a-t-il lancé.
Une phrase anodine ? Pas pour JJ Redick. Également présent, l’entraîneur des Lakers a rapidement souhaité faire une mise au point : les Lakers n’ont rien donné à Bronny James. Ce dernier a mérité sa sélection, son contrat et sa place dans le projet.
Une manière aussi d’anticiper les potentielles critiques sur cette sortie. Afin de protéger un gamin déjà surexposé.
"Je veux clarifier une chose... Rob et moi n'avons rien donné à Bronny. Bronny a mérité ça, d’accord ? Bronny l'a mérité en travaillant dur. Et pour nous, qui donnons la priorité au développement des joueurs, nous considérons Bronny comme le cas numéro 1.
Il y a déjà beaucoup de choses positives dans son jeu : sa lecture, ses capacités athlétiques, son attaque de la défense, son tir, sa passe. Et en le développant au sein de notre programme, il va avoir une vraie opportunité de devenir un excellent joueur NBA", a promis Redick.
Car il ne faut pas oublier que c’est l’objectif pour Bronny James : Devenir un bon joueur NBA. Un gars capable d’intégrer la rotation d’une équipe de la Ligue. Il n’a pas le potentiel d’une superstar, ni même d’un All-Star. Et pourtant, la lumière est bel et bien sur lui.
Un contexte presque injuste pour une attention démesurée. Même chez nous, quel joueur au second tour de Draft a eu le droit au suivi de sa présentation ? Aucun, sauf peut-être pour un Français esseulé dans sa génération. Mais Bronny va devoir "faire avec" pour trouver sa place dans le monde impitoyable de la NBA.
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