LaVar Ball, le chef de la fratrie Ball (Lonzo, LiAngelo, LaMelo) a dit un paquet de bêtise depuis sa médiatisation (ça fait longtemps qu’on l’entend plus d’ailleurs) mais il n’avait pas tort quand il soulignait que les enfants des plus grands athlètes de ce monde peine à suivre la voie de leur paternel. L’affiliation étant une (énorme) pression supplémentaire. Bronny James en sait quelque chose. Son père est peut-être le meilleur joueur de tous les temps. Lui bataille pour éventuellement se faire drafter en NBA.
Il est un prospect comme un autre, et même pas l’un des plus doués ou des plus convoités. Pourtant, tous les regards sont braqués sur lui depuis le début du NBA Draft Combine. Normal, il est le fils de LeBron James. Enfin, normal… lui avoue que ça le gonfle. Tout en restant poli, mais il a reconnu que c’était parfois dur de gérer toute l’attention liée au fait qu’il est l’aîné du King.
Sa situation intrigue parce que de nombreux médias et supporters sont convaincus que LBJ ira jouer là où son fils est drafté. C’est quand même un scénario très, très hypothétique. Ce n’est même pas sûr qu’une franchise sélectionne Bronny, même au second tour. En tout cas, lui, il n’est pas là pour rejoindre à tout prix son papa.
« Je serai déjà heureux de rejoindre la ligue. Ma mentalité, ce n’est pas juste de jouer avec mon père. J’essaye juste de bosser et de voir où ça peut me mener. J’aimerai me faire mon propre nom et pas juste être considéré comme le fils de LeBron », assure le principal intéressé.
Il a déjà compris l’importance de la communication (comme son père… bref). C’est le bon message à envoyer aux franchises. Il a aussi tenu à tempérer les comparaisons avec LeBron James en expliquant que lui était un joueur totalement différent. Il a cité Jrue Holiday, Derrick White et Davion Mitchell comme des modèles. Des joueurs qui ont notamment une vraie présence défensive.
Le Combine a mal débuté pour Bronny, mesuré à 1,86 m alors qu’il était annoncé à 1,93 m depuis un moment. En revanche, il s’est rattrapé avec quelques mesures convaincantes (détente) et en faisant parler son adresse à trois-points. Mais il n’a inscrit que 4 points à 2 sur 8 en 19 minutes lors d’un scrimmage avec d’autres prospects.
Bronny James a jusqu’au 29 mai pour décider s’il veut rester inscrit ou non à la draft. Il n’est vraiment pas à exclure qu’il décide simplement de poursuivre son parcours universitaire – au quel cas il changerait de fac après une première saison avec USC. S’il veut vraiment faire une carrière pro, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux. Affaire à suivre vu qu'il est devenu, malgré lui, un feuilleton.