Les braqueurs et les braqués de la NBA

Qui a profité de l'incompétence des franchises ? Qui mériterait de gagner bien plus d'argent en NBA aujourd'hui ? Réponse ici.

Les braqueurs et les braqués de la NBA

Kemba Walker : braqué

Contrat : 48 millions sur 4 ans Fin de contrat : 2019 A la fin de son contrat rookie, Walker a choisi la stabilité et une offre qui reflétait plutôt bien son niveau du moment. Avec un peu de gourmandise et de confiance en lui, le meneur aurait pu prévoir qu'il deviendrait All-Star dans les années à venir et verrait sa valeur augmenter de façon très significative. A 12 millions de dollars la saison, Kemba Walker est une pépite pour les Hornets, qui viennent malheureusement de gâcher deux belles années de ce contrat cadeau en n'atteignant pas les playoffs. Les rumeurs de trade devraient reprendre de plus belle avant février, plusieurs équipes jugeant sans doute bon de compter l'ancien de UConn dans leurs rangs à bas prix avant de tenter de le convaincre de rester pour une somme nettement plus élevée. Il lui restera la possibilité de signer un deal au rabais pour rejoindre une grosse écurie capable de lui faire gagner un titre. Pas simple néanmoins quand on est meneur...

Lou Williams : braqué

Contrat : 24 millions de dollars sur 3 ans Fin du bail : 2021 Lou Williams a beau être généralement un non-facteur en playoffs, il assure un rendement assez phénoménal en saison régulière. Elu meilleur 6e homme de l'année sans contestation possible, le joueur des Clippers a surpris son monde en prolongeant très rapidement avec Los Angeles - dès le mois de février - pour un montant inférieur à ce que l'on pensait qu'il valait, même à 31 ans : 24 millions sur 3 ans (1.5 million partiellement garanti la dernière saison). Signer un tel pétard ambulant offensif à 8 millions la saison quand des joueurs plus âgés et également identifiés comme scoreurs ou shooteurs prennent fréquemment entre 10 et 15 millions (exemple JJ Redick), c'était une occasion en or pour les Clippers.

Marcus Morris : braqué

Contrat : 20 millions sur 4 ans Fin du bail : 2019 Marcus Morris s'est avéré être un joueur fondamental dans le dispositif des Celtics cette saison, particulièrement en playoffs. Peu de joueurs ont défendu aussi correctement sur LeBron James et, même si le "King" a pris le dessus sur Boston, l'un des Crazy Twins a prouvé sa valeur. Lorsque Brad Stevens et les Celtics l'ont récupéré dans le trade d'Avery Bradley, on savait qu'il y avait le potentiel pour une belle affaire. A 5 millions de dollars la saison, Morris veut 13.5 points, 5.6 rebonds et quelques intangibles qui font de lui un joueur assez parfait pour la philosophie de jeu des Celtics. Ces derniers vont pouvoir en profiter pleinement encore une saison, puisque Marcus Morris ne sera free-agent qu'à l'été 2019. Avec un rendement similaire, il y a fort à parier qu'il ira chercher un contrat autour des 15-20 millions pour maximiser sa cote du moment. Avec Marcus Smart possiblement dans la même situation, l'été prochain sera à nouveau épineux pour Danny Ainge.