"Ce que je vais dire ne doit rien enlever à Kevin Durant. Il est au niveau des dieux que sont Michael Jordan, Kobe Bryant, etc... Mais c'était encore une époque où on faisait du post-up en NBA et où les big men étaient au centre du jeu. Dès les premiers workouts, on a vu que Greg savait courir. Puis dans les oppositions, l'équipe qui gagnait était toujours celle de Greg. On était tous forts, mais Greg Oden défendait mieux que tout le monde, prenait les rebonds, maintenant toutes les actions en vie... J'ai appelé mon père, qui m'a demandé à quel point Greg était bon. Je lui ai répondu qu'on pouvait gagner le titre avec lui. C'est la première fois de ma carrière que j'avais cette sensation. Voilà à quel point il était fort.Roy, Aldridge, Oden : Le Big Three qui aurait dû ramener les Blazers au sommet
Parfois, pendant les matches, je m'ennuyais tellement il faisait tout sur le terrain, surtout en défense. Je défendais sur mon gars et il n'y avait pas besoin d'aide défensive parce qu'il les faisait toutes à lui seul. En attaque, pareil, il bousculait les mecs et venait finir les actions. Il rendait le jeu tellement facile ! On était là avec LaMarcus Aldridge, obligés de s'habituer à une nouvelle façon de faire, parce qu'il se prenait des prises à deux et qu'on était ouverts pour la première fois de notre carrière. Greg Oden était un joueur spécial et je déteste entendre dire qu'il était un bust. S'il n'avait pas été blessé, il n'aurait jamais été un bust. Son talent était digne du Hall of Fame".Greg Oden a malheureusement enchaîné les blessures au genou, sans jamais pouvoir revenir à un niveau physique suffisant. Même sa pige à Miami lors de la saison 2013-2014 n'avait pas marqué les esprits. Il est tout de même bon d'entendre ses anciens coéquipiers et ceux qui l'ont vu lors de sa trop courte période de domination en NCAA remettre les choses à leur place. Greg Oden, le n°1 maudit a entamé sa reconversion