« Je comprends où les gens veulent en venir. Mais je vais bien. Les chiffres c’est une chose. En revenant, je ne voulais pas me focaliser sur les stats, en me fixant un nombre de points à inscrire », a-t-il confié au Miami Herald.S'il est toujours un peu rouillé et qu'il a certainement encore un peu d'appréhension à cause des ses genoux fragiles, Roy ne pense qu'à une seule chose : permettre à son équipe d'être performante. Et peu importe si ses stats sont décevantes.
« C’est la première chose que le coach a dit. Il n’attend pas de vous que vous marquiez 16 points tous les soirs. Actuellement, j’essaie de faire tout ce qu’il faut pour qu’on gagne. J’essaie d’être en jambes lors des matches. Je pense que le scoring et tout ce genre de choses viendront après. Pas de panique. »Rick Adelman réclame quant à lui du temps même s'il reconnaît qu'il ne peut se satisfaire du 26,7% affiché aux tirs par son nouvel arrière. Une adresse en berne qui n'empêche par le coach de Minny de garder confiance en l'avenir. Le plus important, c'est que Roy ne rechute pas et retrouve le rythme, raison pour laquelle les minutes sont pour le moment limitées, notamment dans le dernier quart-temps durant lequel son coach préfère encore le préserver.
« Il va bien. J’ai conscience qu’il ne shoote pas très bien mais la chose la plus importante c’est qu’il ne se blesse pas et qu’il puisse jouer tous les jours et c’est ce qu’il fait. Il rentrera des shoots. Il est dans une situation différente. Il fait en sorte que ça fonctionne et il est très patient. »