Brandon Miller a de bonnes chances d'être l'un des top 3 de Draft les plus controversés depuis longtemps. L'ailier de l'université d'Alabama, éliminée au Sweet Sixteen du Tournoi NCAA il y a quelques jours, a annoncé qu'il se présentait à la Draft 2023 le 22 juin prochain. Ce n'est pas une immense surprise, puisque sur le plan du talent et du potentiel, Miller fait partie des jeunes joueurs dont la cote est progressivement montée ces dernières années sur la scène US.
Simplement, son implication - indirecte, certes - dans le meurtre d'une jeune femme par son coéquipier Darius Miles en février dernier a provoqué des remous. Son comportement peu de temps après lors de la présentation des joueurs avant un match du Crimson Tide, également. Brandon Miller avait mimé une fouille au corps avant d'entrer sur le terrain... Toujours est-il que d'après Adrian Wojnarowski, le joueur de 19 ans est plus que jamais dans la course pour être sélectionné avec le pick n°2 derrière Victor Wembanyama.
Victor Wembanyama doit-il se muscler pour briller en NBA ?
On se dit que Woj a peut-être des infos que d'autres n'ont pas, car le consensus pendant de longs mois voulait que le dauphin naturel du prodige français soit Scoot Henderson, le meneur de la Team Ignite. Certes, tout n'a pas été parfait pour Henderson ces derniers mois, mais les performances de Brandon Miller pendant la March Madness sont loin d'être immaculées. Le garçon a évolué dans un contexte anxiogène, certes, avec la présence d'un garde du corps et des mentions fréquentes de l'affaire judiciaire dans laquelle son nom est apparu, mais il est loin d'avoir montré son meilleur visage.
Les trois matches de Brandon Miller avec Alabama ?
- Contre Texas A&M CC : 0 point, 5 rebonds, 3 passes, 1 contres, 3 pertes de balle, 0/5 au shoot.
- Contre Maryland : 19 points, 7 rebonds, 1 contre, 1 perte de balle, 5/17 au shoot
- Contre San Diego State : 9 points, 11 rebonds, 3 passes, 1 contre, 1 interception, 6 pertes de balle, 3/19 au shoot
Tout n'est pas à jeter, mais son adresse (8/41) a été alarmante, dans une campagne qu'Alabama attendait plus longue. De là à dissuader l'équipe qui aura le pick n°2 de se pencher sur son cas ? Réponse dans deux mois et demi. D'ici là, Miller aura l'occasion de se montrer en situation aux équipes dans des workouts et de passer des entretiens pour tenter de prouver que ses problèmes extra-sportifs ne sont pas de nature à freiner ses ambitions en NBA. On peut supposer qu'il aura eu le temps de reprendre ses esprits pour déployer les formidables qualités offensives aperçues cette année et justifier les comparaisons flatteuses avec Paul George, notamment du côté de The Ringer.