« Il m’a dit qu’il allait être sur mon dos tous les jours et qu’il allait me mettre la pression », a expliqué Jennings à detroitnews.com. « Il a mis cartes sur table et il m’a dit que l’équipe ne pourrait aller que jusque-là où je serai capable de la mener. »Un type de discours franc et direct qui doit rappeler à Brandon Jennings sont court passage à la Virtus Roma, sous les ordres de Jasmin Repesa, un coach pas vraiment connu pour son sens de l’humour ou sa patience.
« Brandon doit être capable de faire tourner cette équipe », explique Cheeks. « Je lui ai dit que j’allais l’aider à comprendre ce qu’implique ce poste et l’impact qu’il a sur notre team. »Il faut dire qu’après avoir été lui-même un meneur d’élite à Philly, puis avoir passé du temps à tenter de faire fonctionner les Jail Blazers ou, plus récemment, d’expliquer toutes les subtilités du poste de point-guard à Russell Westbrook lorsqu’il était assistant au Thunder, Mo’ ne devrait pas se laisser impressionner par BJ (désolé pour les anglicistes…). Brandon Jenings, lui, promet déjà d’être « un tout nouveau joueur cette année ». Malgré la façon dont les choses se passaient aux Bucks, il demeure un jeune joueur plein de talent qui aura cette fois suffisamment de ressources pour ne pas avoir à trop en faire.
« La chose la plus importante que je lui ai dite, c’est que les meneurs sont jugés par le nombre de victoires que leur équipe gagne. Peu importe que tu scores 20 ou 25 points. Si ton équipe ne gagne pas, le meneur est forcément en cause. »Dur de faire plus clair.