"Je pense que je vais être un joueur nouveau vu tout le talent qu'il y autour de moi", raconte Brandon Jennings à ESPN. "Je vais pouvoir redevenir moi-même et jouer comme je le faisais au lycée."Malgré son incapacité à shooter à plus de 40% et sa tendance à forcer deux tirs sur trois (lien de corrélation), Brandon Jennings a tout de même porté les Bucks en playoffs à deux reprises en quatre saisons. A Detroit, il intègre une équipe ambitieuse et déterminée à retrouver la post-saison après quatre années de disette. Et pour espérer disputer quelques rencontres fin avril, les Pistons auront bien besoin de leur nouveau meneur de jeu :
"Je dois changer mon jeu pour mon équipe, mes coéquipiers, pour que tout le monde y gagne. Je n'aurais plus à faire ce que je faisais à Milwaukee, à savoir prendre tous ces mauvais tirs."Même si les joueurs NBA sont habitués à ce genre de promesses estivales, on peut reconnaître que Brandon Jennings semble impatient et motivé. Il est même prêt à faire plus de passes, si possible en alley-oop.
"Je pense que Detroit peut devenir 'Lob City.'"'Lob City', le surnom donné aux Los Angeles Clippers à l'arrivée de Chris Paul en référence aux nombreux alley-oops potentiels entre CP3 et Blake Griffin. 'Lob City', un surnom dont les Clips aimeraient bien se débarrasser, histoire de paraître comme un candidat plus crédible pour le titre de champion, et non plus comme une simple équipe de showmen. 'Lob City', un surnom qui... ne correspond pas du tout à la culture des Detroit Pistons. Brandon Jennings a beau vouloir bien faire, la franchise à une réputation de cols bleus. Et elle y tient. Les "bad boys" ont fait le bonheur des fans (deux titres en 89 et 90) et les équipes victorieuses des Pistons se sont toujours attachées à mettre l'accent sur la défense. Mais bon, un peu de spectacle et des dunks à gogo, ça ne fait de mal à personne...