Brandon Ingram a passé une saison frustrante. Après une aventure personnellement catastrophique avec Team USA en Coupe du monde, l'ailier des Pelicans a vécu des hauts et des bas en saison régulière, où il a signé sa saison la moins prolifique au scoring depuis son arrivée à New Orleans (20.4 pts de moyenne), avant de quitter la scène au 1er tour des playoffs face à Oklahoma City sur un sweep (4-0). Contre le Thunder, l'ancien Laker a tourné à 14.3 points et 34.5% de moyenne, alors que Zion Williamson était absent. Visiblement, ses difficultés ont convaincu les Pelicans qu'il n'était sans doute pas le joueur sur lequel ils avaient envie de miser.
D'après Evan Sidery, NOLA ne proposera pas de prolongation à Brandon Ingram durant l'intersaison, lui qui est en fin de contrat dans un an et éligible à une extension à hauteur de 208 millions de dollars sur 4 ans. Cette décision, si elle se confirme, ne signifie pas automatiquement qu'Ingram sera tradé avant la reprise de la saison 2024-2025, mais la franchise de Louisiane laisse du coup la porte ouverte aux sollicitations si elle ne veut pas perdre le All-Star sans contrepartie. Brandon Ingram, de son côté, s'il priorise le chèque, peut pousser dans le sens d'un trade vers une équipe qui voudra miser sur lui à hauteur de 50 millions par an.
A seulement 26 ans, l'intéressé peut encore être un joueur qui inspire confiance à un GM en quête d'un ailier pour booster un projet. Chez un contender, cela semble plus compliqué dans il est passé à côté de sa dernière série, alors qu'il devait être l'option n°1 des Pelicans.
De prime abord, on peut imaginer des équipes en reconstruction, comme Detroit, Brooklyn, Utah, ou une franchise plus ambitieuse mais qui manquerait un peu de force de frappe, comme Orlando ou Miami...