Il serait peut-être temps de prendre Bradley Beal au mot. Depuis des années, l’arrière All-Star répète son intention de rester fidèle aux Washington Wizards. Ça ne nous empêche pas nous, journalistes, passionnés, de l’imaginer demander son transfert ou signer ailleurs pour rejoindre une équipe plus compétitive. Le fait est qu’il prouve son engagement à la franchise de D.C. à chaque fois qu’il en a l’occasion. Et les actes se joignent donc à la parole.
« Les gens me regardent toujours comme si j’étais fou mais j’ai cette envie de profonde de réussir avec les Wizards. C’est l’équipe qui m’a drafté. Ils sont super loyaux. J’ai d’excellents rapports avec les propriétaires et avec les dirigeants. Et puis, vous savez, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont cette chance de pouvoir être reconnu comme le mec emblématique d’une franchise. Le fait d’être dans cette position et de pouvoir écrire ma propre histoire, c’est tout pour moi », confie l’intéressé.
Bradley Beal est arrivé à Washington en 2012 et il s’y est imposé comme le joueur majeur au fil des années, au point de signer un nouveau contrat à hauteur de 251 millions sur cinq ans (avec une no-trade clause !) cet été. Alors quand une star reste dans une franchise qui perd, ou qui ne gagne pas, selon le point de vue, l’argent vient très vite sur le tapis.
Tout d’un coup, ce n’est plus de la fidélité auprès d’une partie des observateurs mais juste de la cupidité ou la recherche de la gloire individuelle. Alors que les joueurs sont considérés comme des traîtres quand ils demandent leur transfert justement parce que leur équipe… ne gagne pas. Beal, en tout cas, croit en ses Wizards.
« Je pense que je peux décrocher un titre ici. Et avec toute l’adversité rencontrée, les épreuves traversées, une victoire aurait encore plus de saveur. »
Bon, être fidèle, c’est génial. Par contre, il faut aussi savoir rester réaliste. Les Wizards ne sont mêmes pas proches d’être en mesure d’avoir un statut d’outsider.
Bradley Beal aux Wizards : la seule no-trade clause de la NBA