Bradley Beal ne veut pas être tradé mais est soulé des critiques paradoxales qu’il se mange

Bradley Beal a deux bonnes raisons d'en avoir marre : non seulement il perd, mais il se sent critiqué de vouloir rester.

Bradley Beal ne veut pas être tradé mais est soulé des critiques paradoxales qu’il se mange
Bradley Beal n’est pas uniquement frustré par les défaites des Washington Wizards. Il en a aussi ras-le-bol de se sentir critiqué. Son tort ? Vouloir rester dans son équipe de toujours malgré la situation sportive. Oui, tout semble paradoxal là-dedans. De nos jours, pas mal de stars n’hésitent pas à quitter rapidement des équipes pourtant très solides mais pas tout à fait prêtes, pour rejoindre une super team. Qu’ils aient une part de responsabilité dans le fait qu’elle n’ait pas réussir à franchir le cap ou pas, peu importe. Mais Bradley Beal, lui, est différent. Il est prêt à rester avec ce qui est actuellement la pire équipe de la ligue comme le confirme un papier dude Fred Katz et du toujours bien informé Shams Charania. Et pourtant, on ne parle pas là d’une équipe du niveau de, au hasard (non), Houston l’an passé par exemple. 8 trades pour sortir Bradley Beal de sa misère aux Wizards Autre paradoxe concernant la situation : les critiques. Qu’il soit critiqué parce que son équipe ne gagne pas malgré ses performances hallucinantes au scoring s’entendrait. Mais non, Bradley Beal est soulé de se faire tailler parce qu’il… ne veut pas partir.
« Après avoir vu d’autres joueurs se faire critiquer parce qu’il demandait à quitter leur équipe, ces sources nous disent que Beal a l’impression qu’on trouve à redire parce qu’il choisit de rester à D.C., où il a commencé sa carrière NBA en 2012 », écrivent les deux journalistes de The Athletic. « Il a ressenti la même chose quand il a signé une extension en octobre 2019. »
Pendant longtemps, les joueurs qui « trahissaient » (notion relative car les équipes ne se sont pas toujours bien comporté non plus ou ont parfois mal travaillé, rendant le départ légitime) leur franchise se faisaient dézinguer pour leur manque de fidélité. Faut dire que des carrières à la Kobe ou à la Dirk, ça a quand même méchamment de la gueule. Alors forcément, il a de quoi l’avoir mauvaise d’entendre qu’il n’est pas ambitieux alors qu’il veut juste enfin réussir avec sa team de cœur. Une attitude d’autant plus louable qu’on a bien vu que la situation sportive des Wizards lui pèse… Reste à savoir si Washington aura intérêt à continuer avec lui au risque de le perdre pour rien en 2022. Le record dont Bradley Beal se serait bien passé