Avec sa "no-trade clause", Bradley Beal a le contrôle de son destin. Et toutes les rumeurs à son sujet commencent certainement à l'agacer. En tout cas, son agent, Mark Bartelstein, multiplie les interventions médiatiques pour répondre aux bruits de couloir.
Encore récemment, il se disait que l'arrière des Phoenix Suns, pour faciliter son départ, se montrait prêt à abandonner sa clause pour plusieurs équipes : les Los Angeles Lakers, le Miami Heat, les Milwaukee Bucks ou les Denver Nuggets.
Un mensonge selon le représentant de Beal.
"Les rapports qui circulent sont créés de toutes pièces. Brad est uniquement concentré sur la guérison de sa cheville et sur ce qu'il peut faire pour améliorer la situation des Suns. Bradley a travaillé très dur pour gagner sa 'no-trade clause' et elle est d'une valeur inestimable.
Le fait d'être un athlète professionnel apporte de nombreuses bénédictions. Cependant, un joueur redoute toujours un élément : n'avoir aucun contrôle sur son avenir au niveau des échanges. Le fait d'avoir la maîtrise de cet aspect dans la carrière de Brad est extrêmement précieux. C'est un atout auquel nous ne voudrions certainement jamais renoncer.
Pour autant, rien n'est jamais absolu dans mon fonctionnement. Nous ne dirons jamais qu'un échange ne peut pas être envisagé. Il faut toujours garder l'esprit ouvert, comme tout le monde le fait dans tous les aspects de sa vie. Et donc si quelque chose de vraiment enthousiasmant se présente, il faut toujours y réfléchir.
Pour le moment, il n'y a pas eu une seule conversation au sujet d'un échange", a insisté Bartelstein pour The Arizona Republic.
Le contrat de Bradley Beal, à plus de 50 millions de dollars par saison, est déjà très difficile à échanger. Avec en plus cette "no-trade clause", la mission semble quasiment impossible...
LiAngelo Ball, Bradley Beal, les Lakers… les 3 infos NBA essentielles de la semaine