« Quand vous avez un truc comme ça, comme une entorse à la cheville, cela fait mal. Mais je suis heureux que ce n'ai pas été mon genou ou quelque chose de plus sérieux. Je suis reconnaissant envers mes coéquipiers. John a mis des shoots importants, je suis heureux qu’ils aient gagné. »Après examens, Bradley Beal n’est pas atteint d’une blessure grave. Il devra encore passer des tests aujourd’hui afin de déterminer la durée de son éventuelle indisponibilité mais l'os de sa cheville n'est pas cassé. Plus de peur que de mal tout de même pour le joueur après le choc :
« Je pensais sincèrement que c’était plus sérieux que ça. Au début, je ne pouvais pas bouger mon pied, je ne le sentais même plus ! Je pense que c’est ce qui arrive sur le choc, un tas de choses vous passent par la tête. »Sélectionné en troisième position par les Wizards lors de la dernière draft, Bradley Beal est déjà un élément moteur de la franchise. Par deux fois, il a été élu rookie du mois dans la Conférence Est. Ses statistiques sont en progressions semaine après semaine, notamment depuis le retour de John Wall, avec qui il forme un duo d’arrières très prometteur. Sûr de sa force, Beal est le meilleur scoreur de Washington. Sa réussite aux tirs, pointée du doigt en début de saison est en nette amélioration. Le natif de Saint-Louis profite des espaces crées par Wall pour rentrer des shoots ouverts. En février, Bradley Beal tournait à 17,5 pts à 48% aux tirs (et 42% à trois-points). Avant sa blessure, Beal a combiné 14 points (à 6/12), 4 rebonds et 3 passes. A 19 ans, il gagne le respect des autres acteurs de la grande ligue, à commencer par le coach de Philadelphie, Doug Collins. Lors de la conférence de presse d’après match, l’entraîneur des Sixers a profité du passage de Beal, en béquille dans la salle, pour l’interpeler.[superquote pos="d"]"Bradley, tu es un sacré joueur, mec." Doug Collins[/superquote]
« Hey, Jeremy, je veux dire Bradley, pardon. J’espère que tu vas bien. Tu es un sacré joueur, mec », a-t-il balancé avant de se retourner vers les journalistes : « Il y un Jeremy Beal non ? S’il n’y en a pas, c’est son nouveau surnom. Je ne devrais pas faire des blagues maintenant, on devrait tous prier pour ce gamin. C’est un joueur énorme. »En à peine quatre mois et des poussières, Bradley Beal a déjà gagné la reconnaissance du plus grand nombre. Peut être est-ce là la marque des joueurs ? Seul l’avenir le dira pour lui.
Les statistiques de Bradley Beal
SEASON AVERAGES |
Season | Team | G | GS | MPG | FG% | 3p% | FT% | OFF | DEF | RPG | APG | SPG | BPG | TO | PF | PPG |
12-13 | WAS | 50 | 45 | 31.8 | 0.407 | 0.374 | 0.791 | 0.8 | 3.0 | 3.7 | 2.5 | 0.9 | 0.5 | 1.5 | 2.0 | 14.2 |
Career | 50 | 45 | 31.8 | 0.407 | 0.374 | 0.791 | 0.8 | 3.0 | 3.7 | 2.5 | 0.9 | 0.5 | 1.5 | 2.0 | 14.2 |