Champions NBA cette année, les Golden State Warriors n’avaient pas tout à fait conscience de leur potentiel pendant l’intersaison. Après tout, il était difficile d’anticiper l’explosion de Jordan Poole, Gary Payton II et Kevon Looney. C’est pourquoi ils ont cherché des moyens d’améliorer leur effectif, notamment avec un trade de Bradley Beal.
En effet, le front office des Warriors se serait intéressé à l’arrière des Wizards avant le début de l’exercice, d’après Brian Windhorst. Beal sortait alors d’une saison à 31,3 points, 4,7 rebonds et 4,4 passes de moyenne sur des pourcentages très corrects. Il apparaissait ainsi comme un renfort de premier plan pour Golden State.
Agent libre l’été suivant, Bradley Beal était en position de dissuader toute franchise de monter un transfert. Justement, le franchise player de Washington se serait opposé à cette idée. Une nouvelle preuve de son amour du maillot.
Au final, c’est sans doute pour le mieux côté Warriors. L’équipe a remporté un titre cette année avec cet effectif et n’aurait peut-être pas eu les mêmes résultats avec un tel changement.
Le scoreur a connu une saison décevante avec des moyennes de 23,2 points, 6,6 passes et 4,7 rebonds par match. Des statistiques loin d’être mauvaises, mais en dessous de ce qu’il a proposé précédemment, avec ses pires pourcentages sur les sept dernières années. Surtout, le triple All-Star a dû être opéré au mois de février, manquant ainsi la deuxième partie de l’exercice.
Golden State aurait peut-être torpillé ses chances de gagner le titre avec ce transfert. Bradley Beal, lui, a fini par re-signer pour 251 millions de dollars sur cinq ans aux Wizards. Son nouveau contrat inclut notamment une no-trade clause, souvent réservée aux joueurs les plus loyaux, qui lui permettra de garder le contrôle sur ce genre de situations.
Bradley Beal aux Wizards : la seule no-trade clause de la NBA