"De tous mes tirs ce soir, c'était honnêtement le meilleur. Le rythme était parfaitement, je l'ai très bien senti, a analysé Beal pour le Washington Post. Avant la remise en jeu, John m'a dit d'être prêt car j'allais sûrement être ouvert à la sortie de l'écran."Et effectivement, John Wall avait vu juste sur cette action. Après un écran de Marcin Gortat, Bradley Beal a profité de l'espace pour feinter LaMarcus Aldridge et planter ce tir décisif. Si ce shoot clutch va permettre à l'arrière de se retrouver dans la lumière, le joueur de seulement 22 ans confirme simplement sur ce début de saison les énormes espoirs placés en lui.
L'année de la consécration ?
Car il ne faut pas se tromper, si les Wizards n'ont pas prolongé dès maintenant Bradley Beal, ce n'est pas une question de talent, c'est simplement pour conserver une chance de recruter un certain Kevin Durant lors de la prochaine Free Agency. Présenté comme un énorme talent depuis plusieurs années, l'arrière forme avec John Wall l'un des backcourts les plus intéressants de la Ligue. Après des Playoffs 2014 assez exceptionnels, le garçon a tardé à confirmer son potentiel en raison de plusieurs blessures. Mais sur ce début de saison, la donne est clairement différente. Après un été studieux, Beal est dans une condition physique irréprochable et son impact sur le parquet est indéniable sur les 4 premiers matches de sa franchise. Alors bien évidemment, il ne faut pas s'enflammer après seulement 4 rencontres, mais on veut croire qu'il a franchi un cap."Je suis simplement en train de m'imposer. J'ai une grande confiance en moi, le coach aussi. Mes partenaires me font également confiance et j'ai été en mesure d'endosser le rôle où je suis capable de prendre et de mettre les gros tirs", a expliqué l'arrière.Première option offensive des Wizards depuis la transformation (payante) de John Wall en maestro, Bradley Beal affiche des statistiques impressionnantes sur ce début de saison : 25,3 points, 4,5 rebonds. Outre le fait qu'il soit un sérieux prétendant au titre de MIP s'il poursuit sur cette lancée, il est devenu seulement le 5ème joueur de l'histoire des Wizards à compiler plus de 100 points sur les 4 premiers matches de la franchise après Gilbert Arenas, Michael Adams, Bernard King et Moses Malone, c'est dire le départ canon du gamin ! Avec des responsabilités de plus en plus importantes aux Wizards, une expérience de plus en plus grande, une adresse de plus en plus fiable (47,5% aux tirs, dont 46,4% à longue distance), Bradley Beal pourrait bien être l'un des joueurs émergents de la saison 2015-2016, à l'image d'un Jimmy Butler l'an dernier. En tout cas, pour l'année à venir des Wizards, l'explosion du phénomène Beal est indispensable à une grande aventure en Playoffs...