Boston corrigé, Joe Mazzulla : « C’est de ma faute »

Le coach des Boston Celtics Joe Mazzulla a assumé la responsabilité de la défaite après le désastre du Game 3.

Boston corrigé, Joe Mazzulla : « C’est de ma faute »

Les Boston Celtics ne sont pas encore éliminés mais c’est tout comme. Parmi les grands favoris pour le titre cette saison, encore plus après l’élimination des Milwaukee Bucks au premier tour, les derniers finalistes NBA sont menés 3-0 par le Miami Heat lors de l’ultime tour au sein de la Conférence Est. Déjà battus deux fois à domicile, plus qu’une surprise, un choc, ils n’ont même pas eu la moindre réaction d’orgueil lors du Game 3, largement à l’avantage des Floridiens (128-102).

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« Je ne les ai pas préparé à jouer », admet Joe Mazzulla, la mine déconfite devant les journalistes. « J’aurais dû les mettre dans une meilleure disposition, que ce soit en faisant un ajustement ou en changeant le cinq majeur. C’est de ma faute. (…) Je ne les ai pas fait exécuter le bon plan de jeu, je ne les ai pas mis dans le bon état d’esprit. C’est mon boulot de m’assurer qu’ils sont connectés. Et je ne l’ai pas fait. Je ne les ai pas préparé. »

Le coach est particulièrement critiqué depuis le début des playoffs. Les Celtics ont montré plusieurs visages et leur irrégularité leur a joué des tours, que ce soit contre les Atlanta Hawks, sortis en six manches alors qu’ils dominaient assez nettement, ou les Philadelphia Sixers, finalement battus à l’issue d’un Game 7 alors qu’ils semblaient là aussi au-dessus. Joe Mazzulla peine à recadrer son groupe et son manque d’ajustements se paye cash.

Mais il serait injuste d’en faire le bouc-émissaire. C’est honorable de sa part de se mettre en avant pour protéger ses joueurs. Sauf que ces derniers ne sont pas exempts de tout reproches. Les Celtics manquent de leadership, de caractère, de rigueur et de constance. Un peu à l’image de Jayson Tatum, joueur extrêmement talentueux mais peut-être plus intéressé à l’idée de briller que de gagner. Boston n’a montré aucun répondant, ni en attaque, ni en défense, sur ce Game 3. Et ça n’est certainement pas seulement la faute du coach.