Que sont-ils devenus ? Les Boston Celtics 2008

En 2008, les Boston Celtics remportaient leur dernier titre à ce jour. On a pris des nouvelles de ce groupe qui a marqué la fin des années 2000.

Que sont-ils devenus ? Les Boston Celtics 2008

Leon Powe

Leon Powe a été l'un des héros inattendus des Finales 2008 pour les Celtics. Son game 3 contre les Lakers, avec 21 points, quelques dunks puissants et 13 lancers francs en 15 minutes devant une foule du TD Garden en délire et en train de crier son nom, est l'un des moments marquants de l'aventure. Ce titre sera malheureusement le dernier moment vraiment épanouissant pour Powe sur un parquet. La saison suivante, il se blesse gravement au genou pendant les playoffs. Dans la foulée, Cleveland lui propose une offre de contrat et il s'envole pour Cleveland, où ses problèmes physiques ne lui permettront de disputer que 34 matche en un an et demi. Il boucle sa carrière à Memphis en 2011 à... 27 ans. Depuis, il navigue au sein des Celtics dans différents rôles et missions, avec pour objectif de récupérer un vrai poste dans un front office NBA un jour.

Sam Cassell

A 38 ans, Sam Cassell, alias "Le Chinois", est allé chercher une troisième bague en carrière du côté de Boston. Libéré par les Clippers en mars 2008, Cassell s'est engagé avec les Celtics pour contribuer à faire du banc de Doc Rivers l'un des plus performants de la ligue. Le dernier match de sa carrière aura donc été le Game 6 contre les Lakers, où il n'aura pas eu besoin de faire sa "balls dance" pour permettre à Boston de soulever le trophée. Dès 2009, Sam Cassell opte pour le coaching et un poste d'assistant chez les Wizards avec son ancien entraîneur à Minneapolis, le regretté Flip Saunders. Il y encadre particulièrement John Wall, qui le désigne encore aujourd'hui comme celui qui lui a permis de devenir un All-Star. Après cinq saisons sur le banc des Wizards, il a répondu favorablement à la proposition d'un autre de ses anciens coaches, Doc Rivers, pour l'épauler chez les Clippers, avant de le suivre à Philadelphie.

Glen Davis

"Big Baby" fait partie des joueurs inoubliables de cette aventure. Rudoyé par Kevin Garnett et les anciens, on se souvient évidemment de lui pour ses crises de larmes pendant les matches après de mauvaises séquences. Mais ce n'est pas tout : Glen Davis a été un energizer fantastique pour les Celtics pendant quatre ans. S'il n'était que rookie lors de la saison 2007-2008, ses apparitions ont toujours été remarquées, autant pour son physique peu académique que pour sa capacité à changer la dynamique d'un match en l'espace de quelques minutes. Les choses se sont gâtées pour lui par la suite lorsqu'il n'a plus été sous la coupe protectrice de Doc Rivers. A Orlando, son image a été entachée par une crise de nerfs dans un hôtel qui l'a vu fracasser l'ordinateur d'un employé. Malgré un temps de jeu important, ses pépins physiques et son tempérament ne lui ont pas permis d'impacter en bien un Magic alors en période de transition post-Dwight Howard. Relancé ensuite par Rivers aux Clippers jusqu'en 2015, Davis a repris un temps la compétition lors de la saison 2018-2019 dans la ligue canadienne pour St John's. Il faisait encore le show dans une caricature de lui-même au sein de la BIG3 League la saison dernière avec l'équipe Power. Glen Davis n'a que 34 ans. Glen Davis est plus « Big » que « Baby », mais il taffe encore !

PJ Brown

L'autre vétéran du bench crew avec Sam Cassell. Arrivé en février, à 38 ans, pour jouer quelques minutes au bout du banc, PJ Brown a eu un impact dans le vestiaire, mais aussi sur le terrain lors de matches-clés. Lors du game 7 de la demi-finale de Conférence contre les Cavs, Doc Rivers demande à ses joueurs de l'alimenter dans le 4e quart-temps, lorsqu'il constate que les Cavs ne s'occupent pas de lui. Résultat : 10 points et 6 rebonds à 4/4 avec quelques bonnes séquences défensives aussi, pour permettre à Boston de se qualifier pour la finale de Conférence. Son Game 1 lors des Finales contre les Lakers, les premières de sa carrière, avec un temps de jeu plus important que prévu, a eu un impact fort en termes d'énergie sur le reste du groupe et pour la dynamique de la série. Au sortir de ce titre, PJ Brown a pris une retraite bien méritée après 15 ans de service. Depuis, PJ Brown suit de près la carrière de sa fille Kalani, championne NCAA avec Baylor en 2019 et draftée en 7e position par les Los Angeles Sparks la même année, avant d'être récemment tradée au Atlanta Dream.