L’orgueil, clé de la réussite des Boston Celtics

Humiliés face aux Charlotte Bobcats, il y a trois jours, les Boston Celtics ont une nouvelle fois prouvé qu'ils sont une équipe de battants.

L’orgueil, clé de la réussite des Boston Celtics
Les Boston Celtics ont une nouvelle fois prouvé qu'ils ne manquaient pas d'orgueil. Après la grave blessure de Rajon Rondo, les observateurs NBA prévoyaient la misère à la franchise du Massachusetts : pas de playoffs, une fin de saison galère, etc. Piquées au vif, les troupes de Doc Rivers ont aligné sept succès de rang, avec notamment des victoires contre les deux franchises de Los Angeles, Miami et Denver à leur compteur. En début de semaine, pour la première fois depuis la blessure de Rondo, les Celtics tombaient deux fois d’affilée : d'abord face au Thunder (91-79) mais surtout face à Charlotte, plus mauvaise équipe de la Conférence Est, avec une déculotté en prime (100-74). La réaction face à ce deux échecs a été immédiate. Paul Pierce, de retour après un jour de repos, et ses potes baladaient Toronto (112-88) dans la foulée. Peu importe la chute, ce qui compte c’est l’atterrissage c’est de bien se reprendre.
« Pour être honnête, je ne sais pas ce qui c’est passé à Charlotte, mec, » répond Kevin Garnett au reporter du Boston Globe. « Nous sommes rentrés sur le terrain revanchards (face à Toronto). Nous devons continuer à jouer comme ça les 18 matches restants. Je nous ai trouvés plus agressifs. »
La saison de Boston n’a pas été un long fleuve tranquille. Outre Rondo, Jared Sullinger, rookie prometteur censé faire souffler Garnett, s’est lui aussi blessé et ne refoulera plus le parquet cette saison. Doc Rivers a dû intégrer de nouveaux joueurs. Aujourd’hui, le puzzle prend forme et les Celtics sont en route vers les playoffs, avec une véritable identité et une force de caractère qui peut manquer à certaines équipes :
« Cette saison, nous avons lutté contre l’adversité et cela nous a rendus plus durs. Cela nous a modelés, nous sommes une équipe de résistants. Nous avons une philosophie défensive et offensivement, lorsque nous pratiquons notre meilleur basket, nous faisons bien tourner la balle et nous jouons en transition. Nous sommes une équipe de résistants », expliquait Jason Terry.
Les Boston Celtics ne changeront pas. Cette année encore, ils joueront le cœur vert et ouvert, les armes à la main. La revanche face à Charlotte est prévue pour samedi, au TD Garden. Les Bobcats sont prévenus.