Son intégration au Utah Jazz... et à Salt Lake City !
[superquote pos="d"]L'équipe est jeune, elle a du potentiel et elle est en forte progression [/superquote]"Je me sens très bien. J'ai été en contact avec les dirigeants du Jazz dès le moment où j'ai été échangé (début juillet) et ça s'est tout de suite bien passé. Il y a une forte influence des San Antonio Spurs ici. Il y a des membres de l'organisation qui sont passés par San Antonio comme Dennis (Lindsey, le GM) ou le coach (Quin Snyder, jamais passé par les Spurs mais ancien assistant de Mike Budenholzer aux Atlanta Hawks qui lui même était assistant de Gregg Popovich dans le Texas). Il y a pas mal de similitudes donc je m'y sens assez bien. Il y a la même philosophie en termes de basket et de jeu de passes. J'aime bien l'équipe. Elle est jeune, elle a du potentiel et elle est en forte progression. Quant à Utah... l'état est magnifique. Il y a plein de choses à voir avec les parcs et les montagnes donc je m'y sens bien."Un journaliste le relance alors sur le rapprochement entre le Jazz et les Spurs.
"L'influence des Spurs, on l'a ressent beaucoup. L'entraîneur est assez proche de Gregg Popovich. Il a la même philosophie. Mais il a aussi sa propre vision du basket avec des systèmes de jeu différents que ceux des Spurs."
Les jeunes joueurs du Jazz
[superquote pos="d"]"Exum et Lyles, des piles électriques !"[/superquote]"Il y a des jeunes qui ont beaucoup de qualité. Dante Exum et Trey Lyles, ce sont des piles électriques ! Il faut les canaliser. Ils ont beaucoup de talents. Lyles a beaucoup progressé sur le tir extérieur. Il met beaucoup de trois-points depuis le début de la pré-saison. Exum est très athlétique. Il est capable de défendre très fort et il est très bon sur le jeu de transition grâce à sa vitesse."Si le Utah Jazz a des jeunes joueurs, la franchise a profité de l'intersaison pour recruter des vétérans capables d'aider l'équipe à franchir un pallier.
"Je suis là pour apporter un peu de vieillesse à cette équipe. Il y a aussi Joe Johnson et George Hill. Ils ont voulu apporter de l'expérience à l'équipe. Le groupe progresse. Il y a pas mal de jeunes mais il y en a plusieurs qui sont déjà en NBA depuis quelques années. Des garçons comme Gordon Hayward ou Rudy Gobert ont pris de l'expérience année après année."
Son entente avec Rudy Gobert
"On se connait pas mal et c'est sûr que c'est plus facile. On a certains automatismes sur le terrain. On a déjà des repères, surtout par rapport aux autres joueurs que je ne connais pas encore bien. C'est plus simple de jouer avec quelqu'un que l'on connait déjà. On se sert de ces automatismes, notamment en début de saison, ce sont des choses qui marchent."Rudy Gobert est l'un des cadres du Jazz, même à 24 ans. Il est aussi amené à devenir l'un des joueurs majeurs de la franchise - et de la ligue ? - dans les années à venir.
"Il lui est demandé de faire la même chose qu'en équipe de France. La différence, c'est que sur une saison entière, le but c'est de le faire vraiment progresser. Ce n'est pas comme sur une compétition couperet de trois semaines."
Son transfert vers le Jazz
Boris Diaw a été "sacrifié" par San Antonio. Les éperons devaient libérer de l'espace sous le Cap pour signer Pau Gasol début juillet c'est dans cette optique qu'ils ont transféré le Français vers Salt Lake City."Il n'y a pas d'amertume. Ça fait partie du métier, chaque franchise essaye de construire et de reconstruire l'équipe la plus forte possible pour pouvoir gagner un titre donc je comprends bien."
L'objectif pour Utah cette saison
[superquote pos="d"]"Je pense qu'on peut faire les playoffs"[/superquote]Le Utah Jazz n'a pas participé aux playoffs depuis la saison 2011-2012. La plupart des analystes imaginent un retour de la franchise en post-saison cette année."Je pense que les playoffs sont l'objectif non dit. On l'a pas affiché clairement mais je pense que tout le monde a envie de faire les playoffs. Je sais que les joueurs sont motivés et je pense que l'on a le potentiel pour se qualifier. "Il y a pas mal de concurrents. C'est toujours aussi serré à l'Ouest. C'est toujours aussi difficile de gagner et de se qualifier pour les playoffs."
L'histoire du Utah Jazz
En 42 saisons, la franchise mormone affiche un bilan positif (53% de victoires) et elle a participé 25 fois aux playoffs. Mais elle n'a jamais été aussi forte - et populaire - que dans les années 90 quand John Stockton et Karl Malone ont mené l'équipe coachée par Jerry Sloan en finales NBA à deux reprises - pour deux défaites."C'est l'époque que je connais le plus du Jazz. Il y avait la rivalité avec Jordan et les Bulls. C'est l'époque où je commençais à regarder beaucoup de basket. C'était une équipe que j'appréciais."