Ses premières finales NBA :
"C'est énorme pour moi d'arriver enfin en finales, je les ai déjà touchées du doigt sans jamais y accéder avec Phoenix. J'ai fais trois finales de Conférence, mais c'est vrai que, là, je suis vraiment content d'y être. On est tous impatient de commencer."
Le succès des Spurs année après année :
"Au début je me suis dit que ça serait normal pour eux d'être en finale NBA vu qu'ils y sont tous les deux ans. Mais bon, c'est vrai qu'en fait ça fait six ans qu'ils ne sont pas retournés à cette étape de la compétition. Il ne reste plus que Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony du dernier titre, donc bon c'est un grand bonheur pour toute l'organisation de retourner en finale. C'est une franchise qui a du flair, il sélectionne les bons joueurs lors de la draft, ils font venir des mecs qui peuvent s'adapter dans le système de Gregg Popovich. Le coach continue de mettre son système en place et il arrive à sortir des joueurs qui ont du potentiel."
La série face aux Memphis Grizzlies :
"Ça s'est beaucoup joué à l'intérieur. On savait que Marc Gasol et Zach Randolph étaient leurs deux points de fixation. Il fallait gagner la bataille de la raquette donc on s'est concentré sur ces deux joueurs, on s'est beaucoup aidé (les Spurs se sont relayés pour défendre sur Gasol et Z-Bo - ndlr). C'est une équipe qui défend bien donc on a su mettre du rythme et leur poser des problèmes."
L'adversaire en finale :
"Au début, je voyais plutôt Miami passer, mais Indiana ne réussit pas trop au Heat. Les deux équipes sont très fortes, ce sont aussi deux bonnes défenses. Miami est plus orienté à l'extérieur alors que les Pacers s'appuient sur leur jeu intérieur avec Roy Hibbert. D'ailleurs, les joueurs du Heat ont du mal à l'arrêter... Si on joue contre Indiana en finale, ça fera un peu penser à la série face à Memphis mais ils ont Paul George en plus à l'extérieur, qui est très fort. Quelle que soit l'équipe que l'on affrontera, il y aura des ajustements à faire."
L'attente avant les finales :
"Il ne faut pas s'endormir, c'est toujours un danger mais bon la motivation est telle que cela ne devrait pas se produire. L’adrénaline ne va pas redescendre avant les finales. En attendant, on se prépare, on va travailler le jeu des deux équipes (Indiana ou Miami). On bosse aussi sur notre jeu d'attaque. Et puis on va pouvoir se reposer car l'on n'a pas une équipe toute jeune donc ça va nous faire d'avoir quelques jours de repos."
Tony Parker :
"Comme d'habitude, il est encore au sommet. Je dirais même qu'il a franchi un cap supplémentaire. C'est vrai qu'il était dans la course pour le titre de MVP et il aurait peut-être dû être sélectionné dans le premier cinq, mais bon c'est la manière dont les gens votent... Je ne pense pas que ça soit une injustice, ça lui est égal. Lui, tout ce qu'il veut c'est être en finale et gagner."
L'équipe de France.
"Je ne pense pas que ça soit inquiétant les forfaits des uns et des autres, on ne sait pas encore si Joakim sera là mais il y aura toujours d'autres mecs qui peuvent venir jouer. Quoi qu'il arrive, on aura une équipe compétitive."