Bol Bol est une énigme totale. Qu’il est difficile de cerner le potentiel de cette anomalie de 2,18m, très mobile et terriblement à l’aise à trois points. Jusqu’ici, le fils de Manute Bol n’est que promesses et n’a encore rien prouvé. Mais au Magic, avant le début de la saison, les joueurs font monter la hype.
Terrence Ross, 31 ans, a passé 10 ans en NBA. Et bien qu’il ait croisé de nombreux phénomènes sur les parquets, le pivot est un "freak" à ses yeux. "Personne n’a jamais vu quelqu’un jouer comme cela", assure l’arrière.
Bol est une cote à 15. Un pari aussi risqué que de miser sur Metz face au PSG, mais qui pourrait faire le bonheur d’un audacieux. Le dénouement de sa draft, en 2019, est le parfait symbole du mystère qui l’entoure : un prospect que le talent a propulsé dans la Green Room, mais que les doutes ont relégué au milieu du second tour.
Cette année pourrait-elle être la bonne pour la nébuleuse pépite du Magic ? Pendant le training camp, ses coéquipiers se montrent en tout cas très élogieux à son sujet. Si le pivot n’a joué que 53 matches en trois ans, 2022-2023 pourrait être une saison différente.
Si une qualité ressort en particulier chez Bol Bol, c’est bien son tir. Ces derniers temps, il a reçu de nombreux compliments à ce sujet, de la presse ainsi que des joueurs avec lesquels il s’entraîne. Wendell Carter Jr le considère même comme le meilleur shooter de l’effectif, devant tous les arrières.
"Personne ne peut vraiment le contrer. Il tire tellement haut, donc je pense que Bol est probablement le meilleur shooter. Mais nous sommes tous de plutôt bons tireurs", explique Carter.
Bol Bol and Wendell Carter Jr. shooting 3s to wrap up practice today pic.twitter.com/NikN5wGHsB
— Cody Taylor (@CodyTaylorNBA) October 1, 2022
En NCAA, à Oregon, Bol affichait des moyennes de 21 points à 52 % à trois points. Des chiffres absolument anormaux pour un joueur de 2,18m. Le tout sans délaisser son rôle de pivot, avec 9,6 rebonds et 2,7 contres par rencontre. Retranscrire ces qualités au plus haut niveau est extrêmement difficile, mais pourrait faire de lui un intérieur tout à fait unique.
Immense et très mobile, le physique de Bol Bol est sa meilleure arme, mais elle est à double tranchant. De nombreux observateurs doutent de sa capacité à tenir 82 matches par saison avec son corps. Lui qui affirme être en parfaite santé a encore tout à prouver cette année. Aussi curieuses soient les franchises NBA, il ne pourra pas construire toute une carrière sur la base du mystère.
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