Bol Bol n’est pas aussi grand que Victor Wembanyama, qui lui rend trois ou quatre centimètres, mais il est quand même très long. 2,18 mètres et des bras tentaculaires. Une envergure mesurée à 2,34 mètres. Et comme le Français, l’intérieur ne s’en sert pas que pour poster des joueurs plus petits dans la peinture : il sait (presque) sur un terrain de basket.
« Il a un excellent instinct de basketteur. Je pense qu’il peut encore montrer beaucoup de choses, mais la chose que j’apprécie vraiment chez lui, c’est qu’il accepte tout ce qu’on lui demande de faire, et il le fait volontiers. Il essaie de trouver sa voie pour s’adapter exactement à ce que nous faisons », confie son coach au Orlando Magic, Jamahl Mosley.
C’est la renaissance pour Bol Bol. Ou plutôt la naissance d’un joueur qui a pendant longtemps été juste un fantasme des recruteurs. Parce que si la taille et les qualités techniques du fils de Manute Bol ont fait rêver les scouts, le principal intéressé n’a pas montré grand-chose. 710 minutes en cumulé en prenant en compte ses passages à la fac, en G-League et en NBA. Autant dire quasiment aucune expérience pour un basketteur de bientôt 23 ans.
Il a jonglé entre blessures et bout du banc aux Denver Nuggets, où il est finalement parti après 53 matches disputés en 3 saisons. Mais le Magic compte bien exploiter son potentiel intrigant. Il est tout simplement titulaire à Orlando et il régale ! Au final, les highlights valent peut-être plus que des grandes phrases.
Mais Bol Bol ça doit faire 4 ans il est en NBA, on l’a jamais vu joué + de 5 minutes et maintenant que Wembanyama arrive regardez il fait quoi 😭pic.twitter.com/7gyBWFwT68
— JPronos23 🏀🇺🇸 (@JPronos23) November 20, 2022
Vraiment si Bol Bol peut faire des trucs comme ça et tourner en 16-9 en NBA, on est pas prêts pour Victor Wembanyama 🇫🇷pic.twitter.com/fHJEYCL5JA
— Tom Compayrot (@Tom_Cprt) November 22, 2022
Bol Bol est donc un géant capable de porter la balle, de finir en coast-to-coast, de crosser, de driver, de jouer des picks-and-roll EN TANT QUE BALL HANDLER ou encore de tirer à trois-points. Il tourne à 13,1 points, 8,2 rebonds, 42% derrière l’arc mais aussi 1,9 block en seulement 26 minutes. C’est très intéressant, même au sein d’une équipe floridienne très faible. Le jeune homme fait encore tout un tas d’erreurs et ce n’est pas sûr qu’il puisse s’affirmer comme une vraie star dans cette ligue mais il donne un petit aperçu de ce que pourrait accomplir Victor Wembanyama – puissance 10 – en NBA.
Bol Bol : le Magic fait monter la hype avant le début de la saison