"C'est mon rêve et j'adore ça (être en NBA), explique-t-il. "Je sais que je peux encore meilleur qu'en Europe"
S'il est encore néanmoins en phase d'apprentissage, il avoue que le rythme est dur à prendre, surtout avec les voyages et l'enchaînement de 82 matches en l'espace d'un peu plus de six mois."On a battu les Warriors et la nuit d'après, nous étions morts et nous n'avons pas pu refaire ça. En Europe, on joue deux fois par semaine et il n'y a pas de back-to-back. On joue, on voyage le lendemain, et on joue la nuit suivante."
Dans ce calendrier effréné, Bogdan Bogdanovic a noté un changement de taille, celui des échauffements. Plus longs et plus basés sur le stretching, il n'ont rien à voir avec le Vieux Continent. Les entraînements également divergent beaucoup."En Europe, vous n'avez pas tant de matches que ça. Mais si vous perdez, le coach mettait un entraînement de trois heures le lendemain pour vous punir."
Avec 9,8 points de moyenne, Bogdanovic s'en sort plutôt très bien pour le moment. Le rookie de 25 ans, qui a décroché le plus gros contrat de l'histoire pour un débutant, dont le talent n'est plus à discuter, devrait même encore prendre plus de poids dans le jeu des Kings dans les semaines à venir.