"Nous allons continuer à donner du temps de jeu à Bobby", promet le coach de Chicago. "Cela ne fait aucun doute. Il joue très bien. Il est confiant et il joue dur. C'est tout ce que l'on demande."
Plus qu'un simple rookie, un basketteur sûr de sa force
[caption id="attachment_112645" align="alignleft" width="318"] Hoiberg a promis : Bobby Portis jouera même après le retour de Joakim Noah.[/caption] Il a pourtant fallu attendre la blessure de Joakim Noah pour que le natif de Little Rock ait finalement une opportunité de montrer ce dont il est capable en NBA. Et même après une série de trois matches pleins, le jeune homme refusait de s'enflammer."Je dois toujours faire mes preuves. C'est quelque chose que j'aime bien chez les Bulls. Ils ne font pas jouer les rookies facilement. Il faut d'abord gagner sa place."[superquote pos="d"]"L'adversité lui a donné la rage de vaincre." Corliss Williamson[/superquote]La concurrence est rude à Chicago. Pau Gasol, Taj Gibson, Nikola Mirotic et Joakim Noah forment le quatuor d'intérieurs des taureaux, laissant à l'ex-pensionnaire d'Arkansas que peu de chances de se faire une place au sein de la rotation. Et pourtant, après deux mois de compétition, Bobby Portis est déjà en passe de reléguer sur le banc des joueurs plus expérimentés que lui. Rien d'anormal pour un battant de vingt ans élevé par sa mère dans l'un des quartiers dangereux de Little Rock. La misère, les disputes entre sa mère et son beau père et les autres expériences difficiles de la vie ont forgé le caractère du jeune homme qui a appris à canaliser son énergie et à contenir ses émotions.
"L'adversité lui a donné la rage de vaincre", confiait Corliss Williamson, ancien joueur NBA qui a eu l'occasion de coacher... et d'héberger Portis lorsqu'il était encore un lycéen.