"Il a très bien joué, un basket très solide", s'enthousiasme son coach Stan Van Gundy. "Ce gars est tout simplement un bon joueur de basket. Aron a le truc. Il joue bien, dur et collectif. C'est le genre de gars qui ne va jamais se plaindre ou se chercher une excuse. Vous lui donnez un job et il le fera aussi bien que possible. Je trouve qu'il s'est battu à merveille."Associé avec ou en rotation d'Andre Drummond voire Joel Anthony ou Boban Marjanovic dans la peinture cette saison, Aron Baynes va faire partie d'une belle brochette de poètes sous les paniers. Mais le Michigan risque de ne plus profiter de son Australien bien longtemps vu que son contrat prendra fin l'an prochain s'il exerce son option, et que les Pistons n'auront probablement pas de quoi le prolonger. Mais Detroit a bien senti le coup avec la signature cet été de Boban Marjanovic, véritable tronc d'arbre aux très bonnes mains.
Marjanovic a des "capacités exceptionnelles" selon Van Gundy. "Il peut aller au rebond. Il a évidemment une taille remarquable, des bonnes mains. Nous étions très contents de boucler ça."Et on ne lui donne pas tort. Si son temps de jeu n'était pas énorme sous les ordres de Gregg Popovich du côté des San Antonio Spurs, le pivot serbe a montré par séquence qu'il était plus qu'un simple malabar intimidant. Qui plus est un produit passé par les mains de Popovich, on tombe rarement sur du bois pourri.