« Je suis super content. Notre banc est bien plus fort (avec les arrivées de Ray Allen et Rashard Lewis – ndlr), ce qui était notre talon d’Achille l’an dernier », a-t-il expliqué à Marc Berman du New York Post. « Espérons que Ray et Rashard resteront en bonne santé, parce que ça sera la clef pour nous, et que LeBron ne sera pas trop fatigué après le titre et les Jeux Olympiques. »Selon lui, le Heat a donc toutes les cartes en main pour retourner en finale dès cette année et y défendre son titre. D’ailleurs, il s’attend à recroiser la route du Thunder pour un remake de la dernière finale. Peu importe le recrutement opéré par Los Angeles, selon lui, OKC reste le principal rival du Heat.
« Il faut encore qu’on arrive à retrouver la finale, mais je pense qu’OKC reste la team à battre à l’Ouest. Tout le monde parle des Lakers et du fait qu’ils se soient renforcés, mais le Thunder a la jeunesse et l’expérience d’avoir participé à une finale. »Mais quel que soit l’adversaire, McAdoo a confiance dans les chances de son équipe et surtout de LeBron James qui a, selon lui, franchi un cap après la finale perdue en 2011.
« La finale de 2011 l’a beaucoup aidé. Il n’avait pas très bien joué, du coup toute l’attention s’est portée sur lui et il a été très sévèrement critiqué ce qui l’a rendu encore plus déterminé. C’est lui qui nous a sortis des séries contre Indiana et Boston, quand tout le monde nous donnait pour morts. Il a assuré. Contrairement à la finale contre Dallas, où son scoring avait chuté dans les quatrièmes quart-temps, il a été solide tout du long face à OKC. »