À six jours des Jeux Olympiques de Paris 2024, les Bleus ne sont pas prêts. Leur préparation s’est conclue ce dimanche par une quatrième défaite consécutive face à l’Australie (82-83), qui a mis en lumière le travail restant à l’équipe avant le début de la compétition.
Le lay-up de Dyson Daniels, qui a offert la victoire à l’Australie à deux secondes de la fin, est la conclusion parfaite de cette préparation. L’ailier a pris de court la défense française, effaçant Nando de Colo sans difficulté pour marquer sous le panier, une action qui synthétise superbement l’état des Bleus à l’approche de la compétition.
Dyson Daniels scores the go-ahead bucket in the 4Q with 1 second left 😱
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Des ajustements majeurs sont nécessaires avant le premier match de poule contre le Brésil, samedi prochain. Les cadres de l’équipe en ont conscience. « Il nous reste six jours. On n’a pas rassuré le public, mais on a déjà été dans cette situation auparavant et on a su réagir », a tempéré Nicolas Batum au micro de La Chaîne L’Équipe, en référence à la préparation des Jeux Olympiques de Tokyo 2021 où la France avait décroché la médaille d’argent. « Il faut que le groupe reste ensemble. Les choses sérieuses commencent. »
La crise du secteur extérieur
Certaines choses n’ont pas changé lors des derniers matches, et c’est à double tranchant. En premier lieu, les Bleus ont encore perdu trop de ballons (22) et ont montré une défense poreuse à l’extérieur.
Si leurs deux intérieurs titulaires n’ont pas marqué le moindre point en 36 minutes cumulées, verrouillés par Victor Wembanyama et Rudy Gobert, l’Australie a pu compenser de l’autre côté. Les Français se sont laissés marcher dessus par un Patty Mills de 35 ans, auteur de 24 points à 10/16 aux tirs en 29 minutes, et un Josh Giddey surprenant (20 points à 7/16 aux tirs et 4/8 à trois points).
Patty Mills and Josh Giddey led the charge for @BasketballAus in their exhibition win over France! 🇦🇺 pic.twitter.com/Q76nyaEIi4
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En attaque, le secteur extérieur n’a pas été beaucoup plus convaincant. Evan Fournier (5 points à 2/6 aux tirs et 4 ballons perdus) n’est toujours pas au niveau. Nando de Colo, qui a énormément apporté à la création sur ses 18 minutes de jeu, présente de grandes lacunes défensives et apporte peu au scoring. Albicy, Ntilikina et Strazel ne représentent pas de bien meilleures options. C’est la crise.
Le match se serait certainement terminé autrement avec moins de ballons perdus si facilement. Si Giddey avait été davantage défendu sur certaines de ses huit tentatives à trois points. Si Jack McVeigh n’avait pas eu le champ libre pour marquer au buzzer du troisième quart-temps. Si un joueur plus mobile que de Colo avait défendu Dyson Daniels sur sa dernière action. Ces erreurs sont trop nombreuses pour désigner des Bleus comme des candidats crédibles à la médaille d’or à la fin de cette préparation.
Victor Wembanyama et une lueur d’espoir pour les Bleus
Tout n’est pas à jeter dans la performance des Bleus. Confirmant la tendance de ces six matches amicaux, Victor Wembanyama a de nouveau terminé comme le meilleur marqueur de l’équipe, avec 17 points. Omniprésent, il a pris les rênes en attaque et a rempli son rôle essentiel en défense, tel que le suggèrent ses 12 rebonds et 8 passes décisives, malgré 4 ballons perdus. Il continue de s’imposer comme le cœur et les poumons du groupe de Vincent Collet, comme en témoigne le choix du coach qui lui a laissé le dernier tir de la rencontre.
Wemby runs the pick & roll and lobs it to Gobert for the slam!
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Guerschon Yabusele, l’une des grandes satisfactions de cette préparation, a également brillé avec 10 points à 2/5 aux tirs. Nicolas Batum a apporté un renfort précieux sur ses 23 minutes, marquant 12 points à 4/5 à trois points — cumulant, malheureusement, lui aussi 4 pertes de balle. Au-delà même de Wembanyama, le secteur intérieur a pu dérouler son jeu avec Rudy Gobert (8 points à 4/5 aux tirs et 7 rebonds) et Mathias Lessort (6 points à 3/6). La raquette française a finalement su exploiter son avantage de taille, dominant les Australiens au rebond offensif (12 à 7), attaquant le cercle avec des alley-oops et des coupes.
Ces quelques éclaircies laissent une petite place à l’espoir pour les Jeux Olympiques. « Nous ne sommes pas prêts, mais nous le serons dans six jours », a affirmé Victor Wembanyama. « Il n’y a vraiment aucune inquiétude. On a fait le choix d’avoir une préparation dure, et je pense que ce qui est très positif c’est qu’on a une grande marge de progression. Donc je ne m’en fais pas du tout et je sais qu’on sera prêt le jour J. »
Il a tout resumé le lolo et je suis totalement sur la tristesse générale du groupe..
Avec les jeunes qui arrivent les Fournier, Batum, De Colo, Albicy vont vite fait aller à la maison de retraite.
Mettons un peu d'impact sur ces phases de jeux.
Et je suis aussi d'accord avec vous nos meneur sont trop lent ou pas n'ont pas assez de maitrise du ballon pour accélérer les remontée de balle.
Malgré tout ça allez les Bleus pour ces JO
Et cela n'a jamais été corrigé sur les matchs suivants ! C'est incroyable qu'une telle faille ne soit pas détectée par le staff, et corrigée.
Une des principales causes de nos galères en attaque selon moi.
Certes Victor fait un bon match mais rst-il normal de le voir recevoir la balle la plupart du temps à l'extérieur ?
Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu finir un alley-oop lors des amtchs de prépa.
D'ailleurs, ça vient d'une animation offensive anémique avec une montée de balle bien trop lente, un temps de mise en place trop long et une succession d'écrans en tête de raquette qui ne permettent jamais de faire une vraie différence. Du coup on a un jeu bien statique.
Et encore, hier l'EDF a été plutôt adroite à 3pts.
Quant à la défense, si elle est correcte, elle ne parmet jamais du jeu rapide ou de la transition (on en revient au temps de montée de balle).
Quand j'entends dansle CQFR de samedi que vous voyez plus une médaille pour les garçons que pour les filles, je me demande si on a vu les mêmes matchs (parce que les filles ont vraiment une belle équipe).
Sans le lay-up à la dernière seconde, on parle de victoire peu rassurante ?
Le match n'est pas bon, Victor fait des stats mais perd beaucoup de balle loin de l'action. On ne peut pas lui reprocher de tenter.
On ne parvient pas à mettre la balle à l'intérieur et ce qui nous sauve sur le match c'est l'adresse à trois points.
Les remplaçants sont au niveau du cinq. On a 12 joueurs qui peuvent starter ! Sur une action défensive de dernière seconde on peut sortir Nando et faire rentrer un Bilal je pense...
Ce qui revient le plus c'est quand même le coaching et l'incapacité à être régulier ou tenir la défense.
Voici ce qui resort à mes yeux:
0. quand on regarde les temps de jeu depuis le début de la prépa on se dit que le coaching a voulu donner sa chance à chacun des joueurs. La hiérarchie sur certains postes notamment sur les extérieurs ne semble pas finalisée.
1. on voit l'EDF se faire "presser" et reculer sur demi-terrain et lancer trop tard les systèmes, ce qui me semble alertant, c'est que les systèmes manquent de fluidité et sont souvent mal exécutés.
2. pas assez d'agressivité balle en main sur les postes extérieurs (on a vu peu de drives, et nous ne sommes pas assez allés sur la ligne des lancers-francs), peu de shoots en mid-range, et une forte dépendance de la réussite à 3-pts.
3. pas assez d'alternance dans le jeu rapide + de transition + placé et de circulation de balles et de balles à l'intérieur.
4. toujours trop de balles perdues, ce qui montre une volonté de jouer ensemble mais une absence de lucidité et/ou d'automatismes.
5. un manque d'activité défensive, de dureté, et des match-ups parfois incompréhensibles
6. hors De Colo, Wemby et Strazel (?) en tant que créateurs, on a du mal à jouer des picks, Fournier a une marge de progression dans ce registre.
7. Wemby trop loin du cercle et pas assez dans l'alternance (?) - il shoot à 3/10 depuis le parking sur la rencontre. Comment voulez-vous avoir des profils comme De Colo ou Fournier artiller quand on demande de l'alternance dans le jeu?
Enfin, sur le "fonds de jeu français" défense + rebonds + jeu en transition, on se demande si Collet n'a pas donné une consigne à jouer sur demi-terrain pour travailler les systèmes. D'un point de vue communication officielle, il aurait été intéressant que Collet et ou son staff communique plus clairement sur les objectifs de ces rencontres (ou j'ai loupé qqch?) à part comprendre que le staff cherchait une opposition forte, les objectifs tels que définir une hiérarchie, travailler ses points faibles, etc. auraient apporté plus de clarté au vue des attentes olympiques portées autour de l'EDF. On peut contre-balancer et se demander pourquoi le staff nous alimenterait sur tous ces points et donneraient des pistes à ses adversaires.
Comment classer les meneurs entre Ntilikina, Albicy et Strazel. C'est presque ce deriner qui m'a le plus convaincu en mettant de la vitesse et en n'ayant pas peur de prendre des gros tirs en fin de possession.
Sur les extérieurs, Fournier est en dedans offensivement comme défensivement, De Colo semble un peu cramé même s'il peut rendre des services sur un temps limité, Batum est désormais un 3&D et Cordinier, s'il défend, semble perdu en attaque.
Pareil à l'intérieur, je ne suis pas plus convaincu que ça par l'association Gobert-Wemby et surtout, quand les deux sortent, on n'a plus de jouer de grande taille sur le parquet.
Yabusele est celui qui m'a fait la plus forte impression mais il en peut pas être titulaire si on joue avec les deux grands et sinon, il faudrait que Wemby joue 5 (car je n'imagine pas l'EDF débuter sans sa "pépite").
On voit que le 5 majeur n'a pas vraiment été au rendez-vous sur nos extérieurs: Ntilikina (-6), Cordinier (-19), Fournier (-13).
Or les remplaçants ont les +/- suivants: Strazel (10), De Colo (7), Batum (14), Coulibaly (5), Albicy (-5).
À suivre...
Boxscore:
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On se fait enfoncé sur nos points faibles, les équipes les ont ciblés sans aucun soucis. Une pression sur nos meneurs trop légers qui ne peuvent rien mettre en place, des extérieurs trop lents incapable de bumper sur leur démarquage, nos intérieurs pas assez lourds et qui se font dégager du poste bas.
L'attaque se résume a tenter des shoots a haut potentiels points puisqu'on ne peut pas attaquer en pénétration.
Hier soir, avant la 36eme et les 3 fautes successives de Kay, il y avait 10 fautes a 1 sur l'ensemble de la mi temps.....
On se fait cibler en défense sur nos meneurs trop petits et nos arrières toujours trop lents....un livre ouvert cette EDF
Bref, on peut retourner comme on veut, on peut les supporter autant qu'on veut, moi le premier, et saluer pour certains leur sympathie pour venir signer et faire des selfies avec nos enfants, on va vivre une énorme déception a moins d'un coup du sort a la DD qui nous mènerait en demi....quand j'entends mon fiston de 14 ans dire, ben vivement que ce soit fini que le staf change.....voila quoi.....