Blake Griffin ne veut pas de bannière pour célébrer le titre de division

Pour Blake Griffin, les Los Angeles Clippers ont d'autres ambitions que de remporter le titre de champion de la division Pacific.

Blake Griffin ne veut pas de bannière pour célébrer le titre de division
Les Los Angeles Clippers n’ont aucune bannière de champion accrochée en haut du Staples Center. Ni de champion NBA, bien sûr, ni même de champion de division. Mais lors de la prochaine victoire (ou défaite des Golden State Warriors), « l’autre » équipe de L.A. obtiendra le premier titre de champion de division Pacific de l’histoire de la franchise. Pourtant, Blake Griffin explique qu’il ne veut pas qu’une bannière commémorant l’occasion rejoigne les 16 bannières de champion NBA des Lakers :
« J’ai en quelque sorte des objectifs plus grands pour cette équipe. Je pense que l’équipe a de plus grands objectifs que ça. Nous nous attendions à remporter la division. Nous n’avons pas débuté la saison en nous disant ‘Oh ce serait bien si nous pouvions remporter la division.’ Nous l’escomptions. C’est quelque chose dont on doit être fier et peut-être qu’une bannière doit être érigée (dans la salle d’entraînement), mais ce n’est pas quelque chose qu’on a besoin de mettre au Staples et qu’on a besoin de célébrer. »
Généralement, toutes les équipes en suspendent pour marquer le titre de division, à l’exception des Los Angeles Lakers et des Boston Celtics, qui ne le font que pour le titre NBA. A noter que Caron Butler, lui, ne partage pas l’avis de Blake Griffin :
« Pour la première fois, oui (on devrait le faire). Ce sera un moment spécial de l’histoire de l’équipe. Gagner plus de 50 matches et remporter la division. »
Vinny Del Negro, lui, n’a pas trop d’avis :
« Je n’y ai pas vraiment pensé. A chaque fois que vous faites quelque chose pour la première fois, c’est très important et ça marque le début d’une tradition. Vous devez commencer à un moment. Commençons avec 50 victoires. Ce n’est pas suffisant pour nous, nous voulons plus. Remportons la division. Ce n’est pas assez pour nous, nous voulons plus. C’est ça, notre état d’esprit. »