"Trump, tu balances ton récit sur le fait que mettre un genou à terre est irrespectueux et non-Américain. Tu es un lâche qui divise les gens. Il faut un vrai courage pour se dresser en faveur de ce qui est juste et risquer sa vie au milieu d'une pandémie.
Je suis fier de mettre un genou à terre. Les vies noires sont importantes".
Bill Russell, sait de quoi il parle. Le joueur le plus titré de l'histoire a été confronté à des choses terribles à son arrivée à Boston à l'époque. Russell s'était acheté une maison dans la banlieue plutôt huppée et majoritairement "blanche" de Reading, dont la façade avait été taguée avec des commentaires racistes. Sa demeure a été plusieurs fois vandalisée et les lettres de menaces, évidemment avec un lexique raciste et suprématiste, faisaient aussi partie de son quotidien. Les fans des Celtics présents pouvaient se montrer parfois ouvertement racistes... Dans son autobiographie parue en 1979, Bill Russell décrivait même la ville de Boston comme un "marché aux puces de racisme"...