Big Baller Brand était censé révolutionner le marché de la chaussure et de l’équipement basket, à en croire son boss à la langue bien pendue. Après quelques mois d’existence, on ne peut pas dire que les consommateurs aient beaucoup de commentaires positifs à faire sur la marque de LaVar Ball. Ils en ont même aucun à en croire le Better Business Bureau.
Cette sorte de 60 Millions de consommateurs version américaine a reçu 32 plaintes formelles, 44 reviews négatives de la part de clients. Et zéro avis positif. Résultat, l’organisme a attribué un « F » à Big Baller Brand, soit la plus mauvaise note possible.
Blair Looney, le CEO du Better Business Bureau of Central California, a expliqué avoir tenté de joindre la compagnie à deux reprises pour régler les problèmes soulevés par les clients déçus. Sans succès.
La liste des plaintes est plutôt impressionnante. Beaucoup se plaignent de ne pas avoir reçu leurs commandes et de ne pas arriver à joindre Big Baller Brand, bien que leur compte ait été débité. D’autres affirment qu’ils n’ont reçu qu’une partie de leur commande, voire des produits autres que ceux qu’ils voulaient et qu’il n’y a aucune possibilité d’être remboursé. Exemples :
« Cette société ne propose pas de remboursements. J’ai acheté deux produits et on m’a dit qu’il y aurait un délai de 1 à 2 semaines. Ça fait maintenant 6 semaines que j’attends et quand j’ai demandé pourquoi ça prenait autant de temps, on m’a traité de ‘small baller’. A ce point, je pense juste qu’ils ont décidé de voler mon argent. »
La réponse de LaVar Ball, par texto, à ESPN ?
« Better Business Bureau est encore plus dépassé que les Pages Jaunes. Qui en a quelque chose à faire d’eux ? Dites-leur que Yelp! a remplacé Better Business Bureau. Nous pensions honnêtement que Better Business Bureau n’existait plus. BBB, maintenant, c’est pour Big Baller Brand.
Les vacances ralentissent toujours les livraisons. Mais nous restons au sommet du service client. C’est probablement Nike et Adidas qui se plaignent de ne pas recevoir leurs produits Big Baller Brand. »
A noter que la marque des Ball est également attaquée en justice par un fournisseur qui leur réclame 25000 dollars d’impayé. Ajouté au fait que la signature show de Lonzo Ball n’est rien d’autre qu’un copié-collé d’une paire de Brandblack, marque gérée par Skechers, ça commence à faire beaucoup…