"J'avais un système pour scorer. Je n'étais pas créatif comme Latrell Sprewell ou Earl Monroe, ici présents. J'avais donc une approche analytique du basket. J'avais 9 spots sur la gauche, 9 spots sur la droite, 4 spots en face du panier, entre le cercle et la tête de raquette. L'ensemble était constitué de 22 cases. C'est là que je voulais prendre mes tirs. Quand je regarde un parquet, je ne vois pas la ligne de fond, celle des lancers, la raquette... C'est ce que vous, vous voyez sans doute. Moi je vois une grille. Ma grille. Mon jeu était construit autour de ce motif en grille. C'est comme ça que je marquais mes points. De plus, il n'y a que cinq manières dont quelqu'un peut défendre sur toi. Si tu es sur le côté gauche, le défenseur peut : t'envoyer à droite, t'envoyer à gauche, jouer serré sur toi, te laisser shooter ou être excessivement agressif. Moi j'avais cinq méthodes pour faire face à ces cinq possibilités. J'allais dans tous les cas sur l'un de mes 9 spots sur le côté où je me trouvais et tu ne pouvais pas m'arrêter".Bernard King a vu sa carrière freinée et écourtée par les blessures, ce qui l'a empêché de se constituer un meilleur palmarès, mais il n'en reste pas moins une icône de New York comme peu de joueurs avant et après lui. Légende oubliée : Comment Bernard King a détruit les Pistons d'Isiah Thomas
Bernard King raconte sa méthode pour détruire les défenses et c’est fascinant
Bernard King est l'un des scoreurs les plus doués de tous les temps. L'écouter raconter sa façon de faire, c'est tout simplement un régal.
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