"Il est très fort dans la peinture, mais il ne défend sur personne. Il était sur moi quand on a joué contre Utah. J'ai marqué 42 points et il paraît que je ne suis pas un scoreur..."
Ben Simmons mérite beaucoup de crédit pour ses prouesses défensives et on ne sera pas du tout choqués s'il succède à Giannis Antetokounmpo à la fin de la saison. Attention quand même au karma et aux analyses un peu rapides pour discréditer un rival.
Si Rudy Gobert n'était qu'un protecteur de cercle, il n'aurait pas remporté deux fois le trophée de meilleur défenseur de la saison et Utah ne serait pas une référence défensive depuis quelques années. Cette saison, le Français est en tête du classement des defensive win shares et du defensive real plus-minus, deux outils statistiques qui vont bien au-delà du simple nombre de contres. Le pivot du Jazz a montré qu'il était un point d'ancrage défensif dans la peinture, mais aussi un défenseur tenace sur l'homme et globalement bon sur tous les aspects de cet art.
Lorsque Simmons a affronté le Jazz en février dernier, il a effectivement marqué 42 points, mais il est intéressant de noter que 12 des points en questions sont survenus sur des lancers francs et que les Sixers avaient pris 134 points et perdu le match... Ben Simmons se voit déjà Defensive Player of the Year - arrogant ou réaliste ?