« Ben n’est pas vraiment affecté par la pression », jure J.J. Redick. « Je pense qu’il élève son niveau de jeu quand la situation l’exige. Il a le goût de la compétition et des grands matches. Il veut gagner, il prend les choses personnellement. Je pense que ce sont des traits de caractère qui vont l’aider en playoffs. »
En vétéran sage, Redick avait vu avant les autres. Il sentait la performance de son jeune coéquipier. Effectivement, Ben Simmons n’était pas nerveux avant et ni pendant la partie. Il était toujours aussi serein. Et donc toujours aussi dominant. Le crack a frôlé le triple-double contre le Miami Heat (victoire 130-103) : 17 points, 9 rebonds et 14 passes. Seul Magic Johnson avait distribué plus de caviars (16) lors de son premier match de playoffs en carrière. Il continue donc de suivre les traces des plus grands. L’équipe d’Erik Spoelstra s’est retrouvée sans solution alors qu’elle a envoyé plusieurs défenseurs différents sur un joueur incapable de shooter à plus de quatre mètres. Mais que faire contre ça ? https://twitter.com/NBA/status/985323929760944128?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.theringer.com%2Fnba-playoffs%2F2018%2F4%2F14%2F17239172%2Fsixers-heat-game-1-takeaways&tfw_site=ringer Ben Simmons sait parfaitement lire le jeu. Il exploite ainsi chaque faiblesse à chaque situation qui se présente. Il l’a repère puis fait payer. Surtout quand il est entouré de quatre tireurs d’élite à ses côtés. Les Sixers sont dévastateurs dans une telle configuration. C’est comme ça qu’ils ont fait la différence cette nuit. Philly a passé un 34-18 au Heat dans le troisième quart temps. Avec Redick (28 points, 4 tirs primés), Dario Saric (20 points, 4 tirs primés), Ersan Ilyasova en pivot (17 points, 3 tirs primés) et Marco Belinelli (25 points, 4 tirs primés) tous alimentés en ballon par le maestro de la bande. C’est d'ailleurs la recette du succès pour les Sixers quand ils sont privés de Joel Embiid – annoncé de retour pour le Game 2 ou 3. Un playmaker génial et des artificiers. Une formule qui pousse d’ailleurs Miami à se passer d’Hassan Whiteside (12 minutes cette nuit), son plus gros salaire. Le pivot n’a pas sa place devant ce groupe. Il est dépassé défensivement. En tout cas, quand Ben Simmons joue à ce niveau, les Sixers font vraiment figure de candidats aux finales de Conférence. Ce n’est pas du bluff. Pas de la chance. Il y a vraiment un truc. Et ce n’est que le début. « Je suis déjà prêt pour le prochain match », promet le prodige. Nous aussi.Ben Simmons, la première d’un crack
Le meilleur rookie de la saison 2017-2018 a brillé pour ses grands débuts en playoffs (17 points, 9 rebonds, 14 passes). Ben Simmons, c’est pour de vrai.
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