Elisez la baltringue de la semaine

Qui de LeBron James, Marc Gasol et les Memphis Grizzlies, James Dolan ou Doc Rivers sont les plus gros charlots de la semaine ?

Elisez la baltringue de la semaine
La semaine dans le monde du basket et en NBA a été marquée par un paquet de performances impressionnantes. Certaines positives, d'autres dont on se serait passé. Il y a deux semaines, vous avez élu le FIBA et l’Euroleague baltringues de la semaine. Qui de James Dolan, de Marcg Gasol et les Memphis Grizzlies, de LeBron James ou de la famille Rivers leur succèdera cette semaine ?

Elisez la baltringue de la semaine

N'hésitez pas à nous dire qui est pour vous le plus gros charlot de la semaine, soit dans les commentaires, soit sur Facebook. Les candidats :

James Dolan

Depuis qu’il est le proprio des New York Knicks, James Dolan a réussi l’incroyable exploit de faire de cette institution, de cette grande équipe, une franchise ridicule et moquée pour ses choix et son incapacité à être à la hauteur de sa réputation. La liste de ses déclarations honteuses, de ses décisions stupides et des séquences où il embarrasse la Knicks Nation est plus interminable que les segments de Giannis Antetokounmpo. Le dernier moment (très) gênant en date, c’est la petite chanson que le proprio a fait pour Deadspin. On sait le gars féru de musique, au point qu’il est le leader d’un groupe de soi-disant country-blues, dont il se murmure en fait qu’il paye les musiciens pour qu’ils acceptent de jouer avec lui. Le site Deadspin, qui se fout régulièrement de sa gueule, lui a demandé de participer aux Deadspin Awards. Il leur a envoyé un petit morceau dans lequel il évoque son quotidien de proprio, tellement dur et violent que le quotidien des habitants de Baltimore dans The Wire ou The Corner relèverait presque du paradisiaque : https://twitter.com/Deadspin/status/935696208101720064

« Vous savez que je possède une équipe de basket. Pour la plupart des gens, ce serait un rêve. Pour un gamin d’un fond de placement, c'est un enfer. Il y a toujours un trou du cul qui me dit de vendre les Orange et Bleu. Je gère ce zoo. »

Whaouuu, poignant. Si vous avez besoin d’une minute pour essuyer vos larmes, n’hésitez pas. Ça ne doit pas être évident d’être blindé de thunes, en fait. On comprend la rage qui le pousse à faire un doigt au moment de dire « asshole ». Rien de plus logique de craquer dans ces conditions. Surtout que nous, connement, pensions que si New York s’affichait depuis des années, c’était de sa faute. Alors que, non, on n’avait pas capté que cette équipe, c’était un zoo. Les joueurs et les fans apprécieront… Bien sûr, son petit morceau est du second degré, mais ce qui est totalement dingue avec ce gars, c’est que même quand il essaie d’être sympa et marrant en se prêtant au petit jeu de Deadspin, il arrive à être nul. Après, s’il considère que rendre une telle prestation publique est une bonne idée, on comprend mieux le pourquoi de la gestion des Knicks depuis près de 20 ans maintenant…