« Pour l’instant, nous n’avons pas développé le type d’intensité défensive et la présence physique que je recherche », a-t-il expliqué à NewsDay. « Cette équipe n’a pas encore la personnalité qui, je le pensais, serait la sienne à ce stade et c’est décevant. »Un constat un peu rude, mais qui traduit bien l’impatience qu’à Brooklyn de figurer au plus vite parmi les équipes qui comptent. Pour cela, il va effectivement falloir transformer en profondeur toute la culture de cette franchise habituée à la lose depuis longtemps déjà.
« Est-ce que les gars essaient d’aller dans le bon sens ? Oui. Est-ce qu’on est en train de paniquer ? Non. Mais nous devrions jouer avec plus de dureté. »Ce qui manque aux Nets pour l’instant, selon leur coach, c’est d’avoir l’habitude « d’être le premier à cogner ». Du côté des joueurs, tout le monde dit ce qu’il faut, mais c’est vrai que, sur le papier, à part Gerald Wallace et Reggie Evans, cette équipe n’a pas vraiment de joueurs « durs ». Joe Johnson peut être un solide défenseur, Josh Childress et Keith Bogans également, mais derrière, c’est toute une philosophie défensive que Johnson doit désormais construire.
« Ça fait plusieurs jours qu’Avery nous dit qu’il veut que, lorsque quelqu’un attaque notre raquette, ça se solde soit par une faute dure, un contre ou un passage en force », explique Brook Lopez. « Il faut qu’on ait cette mentalité-là. »Du coup, Johnson a décidé de durcir considérablement les entraînements et de demander plus d’implication de la part de tous ses joueurs. Il faudra forcément en passer par là si les Nets veulent arrêter de se faire malmener vu que sur les deux derniers matches, ils ont encaissé au total 100 points dans la raquette…