« C’est quelque chose que je ne voyais pas nécessairement venir, spécialement après un mois de novembre plutôt bon », a déclaré Avery Johnson lors de la conférence de presse tenue par Billy King. « Après nous avons perdu quelques matches en décembre. Mais on ne peut jamais penser, quand vous avez un bilan de 50% et que vous allez jouer deux matches à domicile, que quelque chose comme ça arrive. Mais c’est la décision des propriétaires. Ça fait partie du business. Juste ou injuste, ça n’a pas d’importance. Mais encore une fois, il est temps pour une nouvelle voix, et espérons qu’ils se remettront sur les rails. »Avery Johnson a tenu à dédouaner Deron Williams, pour qui il avait adapté ses principes de jeu offensifs après les critiques publiques de son meneur :
« J’ai pensé dès le premier jour que Deron et moi avions une très bonne relation. Je ne pense pas que ce soit juste pour quiconque de dire que Deron est responsable. C’est un joueur. Nous en avons 15, et c’est au coach de tirer le maximum d’une équipe. Mais au final, les actionnaires, ce sont eux qui possèdent l’équipe. Nous avons simplement eu une mauvaise série, on ne pouvait plus rentrer un tir. Mais j’ai toujours pensé qu’on allait inverser la tendance, sachant pertinemment qu’on n’avait pas nécessairement fini de construire cette équipe. »Bien évidemment, même si les déclarations de Deron Williams lui ont causé du tort et ont forcément pesé dans la balance (surtout quand on connaît la volonté de Mikhail Prokhorov de chouchouter ses stars), Avery Johnson n’allait pas accuser son ancien meneur en conférence presse. Il sait non seulement qu’il ne peut se le permettre dans une player’s league s’il veut retrouver du travail, mais aussi que le joueur est loin d’être le seul responsable. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a mentionné, sans clash, la responsabilité du propriétaire, qu’il accuse de ne pas l’avoir mis dans les meilleures dispositions pour mener son groupe :
« Je pense que n’importe quel coach, et il y en a beaucoup qui m’ont appelé aujourd’hui, sait que dans ce business, vous devez avoir le pouvoir en termes de possibilités de coacher et de respect », a expliqué Avery Johnson. « Ça vous aide si vous avez un contrat que les joueurs respectent. C’est la nature de notre business. Et quand vous n’avez pas ça, alors parfois, les choses ont tendance à déraper, vous n’avez tout simplement pas un soutien total. Et si vous n’avez pas le soutien total du proprio dans plein de domaines différents, alors dans la majorité des cas, ça ne fonctionnera tout simplement pas. »Avery Johnson voulait absolument signer une extension de contrat l’été dernier, mais la franchise ne voulait se lier sur le long terme avec lui que s’il emmenait son équipe en playoffs. Mais comme il le souligne, difficile pour un coach d’emmener son équipe en playoffs si, en cas de difficultés, les joueurs n’ont pas le même respect que celui qu’ils auraient pour un coach avec un contrat longue durée. Mais que ce soit la raison ou non du fait qu’il ait perdu son vestiaire, Mikhail Prokhorov a tranché. [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PG5stpzhvDw[/youtube] [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fh_jPhldp_8[/youtube]