« J’aimerais conserver de la taille. Mais je pense qu’il y aura des soirs où j’alignerai Jason Collins et d’autres où je commencerai avec Brandon Bass, ça dépendra du cinq majeur adverse », explique le coach des C's à ESPN. « J’aime mon cinq de départ avec Collins, ça protège un peu KG. Tous deux sont des joueurs intelligents, rusés et solides défensivement. De cette manière, on garde un peu plus de punch en sortie de banc. »Avery Bradley ne rêve que d'un retour anticipé, lui qui n'était pas attendu avant janvier. Toutefois, Rivers tient à rester prudent. Même si son arrière est rétabli, il ne prendra pas le risque de le faire jouer prématurément.
« Je pense qu’il y a une chance qu’il soit là mais c’est encore difficile à évaluer. Je n’ai parlé à personne. Le fait qu’il soit à nouveau là, qu’il ait fait un super entraînement aujourd’hui… Je ne sais pas », ajoute Rivers. « J’essaie de faire abstraction de tout ça parce qu’il est proche de revenir et je ne veux pas qu’on pense que je mets la pression sur Avery ou sur les médecins. Car il veut jouer. Je vous garantis qu’il veut jouer le prochain match. Mais j’essaie de prendre de la distance vis-à-vis de ça. »Si l'état de forme d'Avery Bradley est encore un mystère, le joueur brûle d'impatience de refouler les parquets. La difficulté pour Rivers est désormais d'évaluer si son joueur est vraiment apte à jouer ou non.
« Il est capable de jouer, ça ne fait aucun doute. Il est prêt. Je ne sais pas s’il a vraiment guéri. Faudra-t-il deux semaines de plus ? », s'interroge l'entraîneur de Boston. « Il a eu subi deux opérations et j’ai l’impression qu’on oublie ça. Son épaule n’est pas encore guérie. Actuellement, si vous êtes capable de vous entraîner, est-ce que ça veut dire que vous êtes capable de jouer un match ? C’est possible mais peut-être que c’est trop tôt. Je ne connais pas la réponse. »A suivre donc...