« Je suis depuis huit ans en NBA, c’est un business. Tout est possible, tout peut arriver à tout moment.. », rappelle-t-il. « Vous savez, je n’étais pas choqué quand c’est arrivé. Je savais que c’était une possibilité, quelque chose dont nous avions parlé. Évidemment, on ne peut pas prédire l’avenir et savoir quelle équipe, mais je savais que j’allais quelque part. »
Si Avery Bradley n’entrait plus dans les plans de Danny Ainge, ce n’était pas en raison de ses performances sportives. L’arrière est en fin de contrat en 2018 et le GM ne souhaitait pas le revaloriser à sa juste valeur (il ne gagnait qu’environ 8 millions par an).« Je savais que ce serait une décision difficile », confie-t-il. « Je savais que si je ne signais pas cet été, ça allait être une possibilité de me voir bouger car c’était le mieux pour les deux parties, à la fois Avery Bradley et les Celtics. »
Désormais, le joueur se tourne vers son nouvel objectif. Il compte bien réussir une grande saison aux Pistons où il devrait jouer un rôle prépondérant. Avec le départ de Kentavious Caldwell-Pope, le poste d’arrière titulaire lui tend les bras. Il va falloir voir ce que veut faire Detroit de lui. Si Bradley réussit une grande saison, la franchise va-t-elle accepter de lui donner le gros contrat qu’il risque de demander ? Elle a refusé de le faire cet été pour Caldwell-Pope.