« C’était dur de rester dans le match. Je n’arrivais pas à me sortir de la tourmente. Je n’avais pas de sensations des deux côtés du terrain. Ça arrive. Tout ce que je peux faire est de continuer à me battre. J’ai été frustré tout au long du match, mais ça arrive », souffle-t-il au Boston Globe.Au total Bradley n’a passé que 12 minutes sur le parquet. Les coups de sifflets ont-ils été trop sévères ? Ou bien est-ce D-Will qui a su les provoquer ? Doc Rivers penche pour la première option, mais donne du crédit à Williams.
« Il a eu des fautes, et après je ne sais pas. Je pense, en fait, qu’il a plutôt bien défendu. C’est le genre de coups de sifflets que je n’aime pas. Il a connu un de ces matches où vous prenez deux fautes rapides, puis vous sortez du match, vous revenez, vous prenez votre troisième. Ce genre de matches arrive. Ça devait être très frustrant pour lui, ça l’était aussi pour nous car nous avions besoin de lui. Mais il n’y a pas de coïncidence. Quand Avery était sur le terrain, Deron Williams était ultra-agressif. Je donne beaucoup de crédit à Deron pour cela. Ils voulaient qu’Avery sorte car Deron voulait scorer. Et le meilleur moyen pour cela était d’avoir Avery sur le banc. »Les adversaires semblent avoir pris la mesure des qualités défensives d’Avery Bradley mais aussi de ses défauts. En défendant très proche de son joueur, il offre la possibilité aux arbitres de siffler les moindres contacts. A lui de trouver un juste milieu pour les playoffs, car il y aura du monde à arrêter chez les Knicks.