Il est de coutume de dire que plus les séries sont longues, plus les audiences sont importantes. Surtout quand elles concernent des places fortes. Et au regard du casting de ces NBA Finals, opposant des marchés de second rang, et de son déroulé, l'adage semble bien se vérifier. Car avec 5,8% de parts de marché et 11,3 millions de téléspectateurs de moyenne lors de ce "gentleman sweep", la grande ligue a enregistré ses plus mauvais chiffres depuis 2021 et le sacre des Bucks aux dépens des Suns.
Malgré un intérêt certain du public pour le Game 5 (12,2 millions de téléspectateurs), les audiences, en baisse de 12% par rapport à la précédente finale des Celtics en 2022, n'auront jamais décollé. Pire, exception faite des finales dans la "bulle", le Game 4 a enregistré l'audience la plus faible de l'histoire des NBA Finals avec 4,7% de parts de marché et 9,6 millions de téléspectateurs seulement. La preuve par l'image que le scénario d'une finale, alors que Boston pouvait plier l'affaire en 4 manches sèches, influe largement sur l'engouement populaire.
La NBA peut néanmoins se rassurer en notant que cette tendance baissière ne se limite pas à ses finales. Bien au contraire. Depuis l'épidémie de Covid-19 et à l'exception de la NFL, qui continue d'enregistrer des chiffres ronflants, nombre d'évènements sportifs majeurs connaissent une baisse d'intérêt de la part du grand public. En concurrence avec les plateformes de streaming, dont l'essor date justement de la pandémie, le petit écran tire la langue. Ainsi les dernières World Series (finale du baseball opposant les Texas Rangers aux Arizona Diamondbacks), à l'instar des finales NCAA masculines 2023 et 2024, ont enregistré les pires audiences de leur histoire.
Sans compter que si Boston a une grosse fanbase ce n'est pas le cas de Dallas donc difficile de faire des cartons audience