Les deux premières saisons d'Anthony Edwards en NBA ont été une bouffée d'air frais pour les fans des Wolves et même pour les observateurs neutres. Le n°1 de la Draft 2020 a déjà beaucoup progressé depuis son arrivée dans la ligue, sans perdre son insouciance et la spontanéité parfois brutale de sa communication. Sur le terrain, Edwards fait clairement partie des joueurs dont on attend qu'ils passent un nouveau cap dès cette saison, surtout avec les ambitions affichées par Minnesota.
Les fans peuvent être ambitieux : Anthony Edwards a apparemment travaillé comme un fou durant l'intersaison et le résultat semble spectaculaire. Si l'ancien de la fac de Georgia n'a pas posté de vidéos de ses sessions d'entraînement, au contraire de beaucoup de ses camarades, le bruit court que la montée en régime est impressionnante.
"Beaucoup de gens m'ont dit qu'il avait l'air monstrueux. On verra bien lorsque le training camp débutera et qu'on pourra le voir en action, puis pendant les matches. Mais j'ai vraiment eu beaucoup de retours épatés sur Anthony Edwards et l'impression qu'il donne.
Je pense qu'il commence à comprendre la différence entre le fait de travailler dur, comme quand tu es un rookie de 20 ans, et celui de travailler vraiment dur, comme un vétéran, parce que tu as très envie de devenir un joueur d'élite dans cette ligue", a expliqué Jon Krawczynzki, le beat writer de The Athletic en charge des Minnesota Timberwolves.
Avec l'apport de Rudy Gobert, le nouveau rôle de Karl-Anthony Towns et les progrès physiques et techniques annoncés d'Anthony Edwards, qui tournait déjà à 21.3 points, 4.8 rebonds et 3.8 passes de moyenne à 44%, il va vraiment falloir se méfier des Wolves à l'Ouest la saison prochaine.
Anthony Edwards annonce ses objectifs pour la saison, ses dents rayent le parquet