Les Minnesota Timberwolves n'ont pas la moindre pitié pour les Phoenix Suns. Sur ce premier tour des Playoffs à l'Ouest, il y a un monde d'écart entre les deux équipes. Sur le plan collectif bien évidemment. Mais aussi au niveau des individualités. Avec un homme qui crève l'écran : Anthony Edwards.
Véritable star de cette affiche, l'arrière enchaîne les grandes performances. Dès le Game 1, il avait annoncé la couleur avec 33 points et un trash-talk déjà mémorable avec son idole Kevin Durant. Maladroit au Game 2 (15 points à 3/12 aux tirs), il avait été "sauvé" par ses complices.
Mais en champion, le talent de 22 ans ne se rate bien évidemment pas sur deux matches consécutifs...
Anthony Edwards, un instinct de "killer"
La nuit dernière, Edwards a ainsi été le grand artisan de la victoire des siens sur le parquet des Suns (126-109). Particulièrement tranchant, il a fait des misères à ses adversaires. Sa copie ? 36 points, à 12/23 aux tirs, 9 rebonds et 5 passes décisives (pour un différentiel de +19).
Malgré sa maladresse à longue distance (1/5), le natif d'Atlanta a su répondre présent dans les moments importants. Comme lors du Game 1 (avec un coup de chaud dans le troisième quart-temps), il a assassiné Phoenix avec une accélération dont il a le secret : 18 points dans le 4ème quart-temps !
Jusqu'à maintenant, il est (de loin) le joueur le plus dangereux de la série. En prédateur, il a surtout cette mentalité pour faire la différence.
"Mon état d'esprit ? Je veux juste tuer tout ce qui se trouve devant moi. C'est l'essentiel, à peu près. C'est tout ce qu'il y a à faire", a-t-il assuré pour Sport Center.
Le nom de sa première cible ? Les Suns bien évidemment. Notamment grâce à lui, les Wolves ont le contrôle total de cette série. Pour l'instant, Phoenix n'a jamais été en mesure de trouver des solutions pour stopper sa folie meurtrière.
Par ses pénétrations, il découpe totalement la défense adverse et parvient à provoquer des fautes. Il reste un bourreau, même dans un mauvais soir à trois points. Surtout, il n'a pas peur de se salir les mains. Toujours aussi confiant, Edwards prend, avec joie, ses responsabilités.
Kevin Durant a ADORÉ l’attitude d’Anthony Edwards !
Encore un novice...
Et ce n'est pas forcément le comportement attendu d'un "jeune" de 22 ans. Surtout que son expérience en Playoffs reste relativement limitée. Cette année, Edwards connaît sa 3ème campagne en Playoffs. Les résultats sur les deux premières ? Deux éliminations dès le premier tour.
En 2022 et 2023, il avait été plutôt bon individuellement. Mais n'avait pas été suffisant pour porter son équipe. Surtout, il n'était pas vraiment LE leader affirmé de cette escouade. Karl-Anthony Towns se trouvait encore aux commandes.
Mais depuis le coup d'envoi de cet exercice, le chef de la meute a changé. Edwards a pris le pouvoir. Pour un renouveau à Minnesota ? C'est l'idée. Affamé, Edwards a désormais soif d'apprendre dans ce rôle à ce niveau de la compétition. Le tout sans avoir la moindre crainte.
"La peur de conclure une série ? Je n’ai jamais été dans cette position, donc je n’en sais rien. Je ne peux pas parler à quel point c’est dur. La seule chose que je peux faire : venir sur le parquet, jouer mon jeu, avoir mes gars prêts à gagner.
Je ne sais pas à quel point c’est dur, je n’ai jamais gagné une série, j’ai été renvoyé à la maison à deux reprises. Donc j’ai faim pour enfin gagner. Je ne crois pas que nous allons déjouer. Se projeter sur Denver ? Nous n’avons jamais été dans cette position, donc c’est plutôt facile pour nous de se concentrer sur le présent.
Nous ne pouvons pas nous permettre de nous projeter. Nous commençons seulement à gagner et nous voulons continuer", a-t-il assuré.
Les loups ont décidément les dents longues. Et Anthony Edwards commence sérieusement à en imposer. On savait qu'il avait les épaules pour devenir une véritable superstar dans cette Ligue. Il en prend très clairement le chemin.
Ses qualités, sur le parquet, sont évidentes. Mais sa plus grande force se trouve probablement dans sa tête : c'est un tueur ! Comme tous les grands champions, il déborde de confiance et donne le sentiment de ne pas connaître le doute.
La liste de ses victimes devrait s'allonger dans les années à venir. Mais avant de devenir un sérial-killer, Anthony Edwards veut surtout en finir avec les Suns.
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