Anthony Edwards, double dose de Knicks : Les 5 performances de la nuit en NBA

D'Anthony Edwards à Evan Fournier, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Anthony Edwards, double dose de Knicks : Les 5 performances de la nuit en NBA

Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves)

Les Wolves allaient encore une fois droit dans un mur. 8 défaites en 9 matches et une réaction attendue. Alors devinez qui a pris les commandes de l’équipe pour la sortir de cette mauvaise passe ? Anthony Edwards, bien évidemment. Le jeune homme s’est senti investi d’une mission et il a assumé son rôle de patron. Enfin, surtout dans le money time. Mais c’est ce qu’il fallait pour Minnesota. Edwards a parfois tendance à croquer (un peu) (beaucoup) et à vendanger (un peu) (beaucoup) mais il est monté en puissance dans les dernières minutes de la partie. Avec 16 points dans le quatrième quart-temps et ses quatre premiers trois-points du match. Il a fini à 11 sur 24 aux tirs et 4 sur 10 à trois-points. C’est un joueur assez irrégulier, ce qui explique aussi les résultats en dent de scie de son équipe. Mais quand il se met en confiance comme ça, ça envoie.

Evan Fournier (New York Knicks)

Que se passe-t-il avec Evan Fournier – et même les Knicks en général ? Le Français avait plutôt bien démarré. Sa franchise aussi. Mais depuis… c’est le néant, ou presque. Fournier est en délicatesse à chacun de ses passages sur le terrain. Avec très peu d’adresse, des problèmes en défense, etc. Il a encore traîné sa peine au Madison Square Garden hier soir, avec carrément une défaite contre le Magic, le dernier de la Conférence Est. La troisième en quatre rencontres pour les Knicks. Le natif de Charenton n’a pas atteint une seule fois la barre des 10 points au cours de ces quatre matches. Son temps de jeu diminue et il se pourrait même qu’il perde sa place de titulaire si ça continue.

Obi Toppin (New York Knicks)

La seule satisfaction des Knicks en ce moment. C’est triste mais il est même plus percutant que Julius Randle sur les derniers matches. Obi Toppin diversifie de plus en plus son jeu et c’est intéressant. Il s’agit tout de même d’un huitième choix de draft. Le potentiel est là. Hier, ses 14 points (à 6 sur 9 aux tirs et 2 sur 3 à trois-points) ont redonné un peu d’énergie aux New-yorkais. Avec des bons passages et un différentiel de +11. Il faudrait peut-être songer à le faire jouer plus longtemps.

Patty Mills (Brooklyn Nets)

Les Nets ont vraiment fait une belle affaire en mettant la main sur Patty Mills pendant l’intersaison. Hissé dans le cinq majeur suite à la blessure de Joe Harris, l’Australien a claqué 21 points contre les Cavaliers hier soir. Une réaction de l’équipe new-yorkaise était attendue et elle est aussi venue du vétéran. Il tourne à 47% à trois-points cette saison.

Luguentz Dort (Oklahoma City Thunder)

On savait que Luguentz Dort était ce que l'on appelle communément un putain de défenseur, véritable cauchemar pour les attaquants, même All-Stars, dont il s'occupe la plupart du temps. Le Québécois est en train de prendre une nouvelle dimension avec un apport offensif de plus en plus impressionnant. Le contexte à OKC fait que Dort est déjà l'un des plus expérimentés du groupe à seulement 22 ans et avec une petite centaine de matches NBA à son actif. Il agit du coup en conséquence depuis quelques matches et sa performance contre les Houston Rockets cette nuit a été impressionnante de facilité. Avec 34 points à 14/22, Dort a guidé le Thunder vers la victoire et signé un cinquième match de suite à au moins 20 points. Dans une équipe plus ambitieuse à court terme, "Lu" n'aurait sans doute pas besoin de scorer autant, mais savoir qu'il est capable de le faire et donc d'être un excellent two-way player est une excellente nouvelle. A la fois pour OKC, qui se cherche un noyau dur pour l'avenir, que pour son compte en banque. CQFR : Giannis punit les Lakers, Butler revient fort